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Victimes post-électorales au Togo : Amnesty veut une enquête

Mohamed Diop
25 septembre 2018

L'ONG exige une enquête sur la mort de 500 personnes en 2005. Une demande faite alors qu'un collégien de 12 tué dans une manifestation en 2017 va être enterré.

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Sicherheitskräfte Togo feuern mit Tränengas
Scène de violence en Togo, ici à Lomé en 2010.Image : ISSOUF SANOGO/AFP/Getty Images

'L'impunité est toujours présente' - Adjevi Lassey - MP3-Stereo

Joseph Zoumekey, un collégien togolais de 12 ans, pourra enfin être enterré. Sa famille a attendu 12 mois avant d'obtenir des autorités togolaises son autopsie. L'enfant a été tué par balles lors d'une manifestation dans le district de Be-Kpota à Lomé en 2017.

Amnesty Togo exige désormais une enquête sur son décès mais aussi sur la mort de quelques 500 personnes dont des enfants, tués lors des violences post-électorales de 2005.

Un cas emblématique

"Ce n'est pas ce seul cas qui nous intéresse", explique Adjevi Lassey, l'assistant du directeur d'Amnesty Togo. "Une plainte a été déposée depuis octobre 2017", rappelle-t-il. "Le cas de cet enfant est un exemple de ce qui s'est passé, il faut que la justice fasse son travail", exige-t-il. Il regrette qu'aucune enquête n'ait été menée jusqu'ici. 

Combattre l'impunité

Un rapport d'Amnesty international avait déjà été publié en 2017 sur ces violences. "Il y a aujourd'hui toujours des personnes en détention", regrette Adjevi Lassey qui parle également d'impunité toujours dans le pays.

Vous pouvez écouter l'interview d'Adjevi Lassey en intégralité en cliquant sur l'image au-dessus de cet article.