Syrie, une guerre qui n'en finit pas
2 août 2018
Sur le sujet syrien, la Frankfurter Allgemeine Zeitung signale que "l'armée de l'air israélienne tire sur des hommes armés à la frontière syrienne." Le journal rappelle que le raid israélien d'hier (mercredi) soir sur le plateau syrien du Golan a fait septs mort selon un porte-parole de l'armée israélienne qui précise que les vicitmes étaient munis d’armes et de munitions.
Selon la FAZ, Israël insiste sur le respect de la ligne de démarcation entre les hauteurs du Golan qu’il occupe et la Syrie.
La situation en Syrie, der Spiegel en parle également. Le journal relaie les accusations d’Amnesty international à l’endroit de la Turquie. Selon Amnesty en effet le gouvernement turc dirigé par Erdogan soutient les rebelles syriens d'Afrin responsables de violations des droits de l’homme.
Die Tageszeitung qui parle également du rapport dans ses colonnes précises que ces violations comprennent le pillage des maisons, des détentions arbitraires, la torture et les disparitions de civils. Selon Amnesty international Ankara doit intervenir pour mettre fin à ces crimes.
Migration, un sujet toujours délicat en Allemagne
Die Zeit pour sa part revient sur le concept de "centres d'ancrage" dont il est beaucoup question en Allemagne. Ces centres censés herberger des réfugiés ont déjà ouvert en Bavière. Le gouvernement de l'État de Bavière espère qu'ils prendront des décisions plus rapides et des expulsions plus efficaces. Mais die Zeit signale les critiques émanant des associations d’aide qui craignent entre autre que les réfugiés ne reçoivent pas suffisamment de conseils sur leur cas dans ces centres.
Au sujet de la migration, la Frankfurter Rundschau titre: "Entre revendication et réalité" pour commenter la position dans laquelle se trouve actuellement le ministre allemand de l'intérieur Horst Seehofer concernant ce dossier.
Pour mettre en place des "centres d'ancrage", peut-on lire dans le journal, le ministre a besoin des États fédéraux; sauf en Bavière, il y a peu de remous. Pour élargir la liste des pays d'origine sûrs, il a besoin de la majorité au Bundesrat; à voir s’il l’obtient. Et pour pouvoir rejeter les réfugiés enregistrés ailleurs, il a besoin du consentement des autres États de l'UE, ce qu'il n'a pas encore. En définitif écrit la Frankfurter Rundschau entre les revendications de Seehofer et la réalité, il y a un écart.