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Gabriel laisse la place à Schulz

Philippe Pognan
25 janvier 2017

Le chef du parti social-démocrate allemand, Sigmar Gabriel renonce à sa candidature pour succéder à la chancelière Angela Merkel, après les législatives de septembre prochain en Allemagne. 

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Deutschland Sigmar gabriel beim SPD-Bundesparteitag in Leipzig
Image : picture-alliance/dpa/Hannibal

"Sigmar Gabriel abandonne !", écrit la Süddeutsche Zeitung. "En ces temps incertains, il n‘est pas l’homme que les gens voudraient avoir comme chancelier. Il dit lui-même qu’il n’aurait eu aucune chance. Un jugement honnête et une décision respectable! Cela a dû être difficile pour lui de ne pas prendre la dernière ligne droite vers le pouvoir – même s’il n’avait aucune  chance. D’autant plus honorable est son aveu de ne pas être l’homme qu’il faut pour mener le SPD, le parti social démocrate lors de la campagne pour les législatives. En tout cas,  souligne la Süddeutsche, Sigmar Gabriel n’a pas été écarté par un putsch au sein du parti ; il s’est lui - même renversé  et il a fait ainsi ce que tous les membres du directoire du parti n’ont pas osé faire"…

Deutschland  Schulz erhebt Führungsanspruch der SPD
Schulz devant ! Gabriel lui laisse la placeImage : Reuters/F. Bensch

"Martin Schulz est le bon candidat", estime le quotidien Freie Presse : "Sur l’échiquier politique allemand, l’homme de Strasbourg et Bruxelles est une nouvelle figure... Mais avant tout: Schulz n’a jamais fait partie du gouvernement d’Angela Merkel (contrairement à Gabriel qui est ministre de l’Economie et vice-chancelier dans le cabinet Merkel). Martin Schulz n’est donc en rien responsable de possibles erreurs de la grande coalition à Berlin. Et cette distance lui accorde un gros avantage dans la campagne électorale à venir ; il incarne même une chance réelle pour le SPD ", conclut le journal de Chemnitz, dans l’est de l’Allemagne ...

 

Autre thème : La Cour suprême britannique et le Brexit 

 

Le gouvernement britannique devra obtenir l'approbation du parlement avant d'activer l'article 50 du Traité de Lisbonne qui lancera les négociations de sortie de l'Union européenne. Ainsi en a décidé la Cour suprême mardi. Huit juges sur les onze de la Cour ont voté en faveur de la consultation du parlement.

Großbritannien General Jeremy Wright Rede nach dem Urteil zu Brexit
Devant la Cour suprême, le Procureur général Jeremy Wright annonce le jugement à la presse (24.01.17)Image : Getty Images/AFP/D. Leal-Olivas

 "Quel camouflet pour Theresa May, quelle victoire pour la démocratie en Grande-Bretagne!", souligne le quotidien régional  Neue Osnabrücker  Zeitung : "La Première ministre avait affirmé qu’elle n’avait nul besoin de consulter le Parlement sur la question du Brexit. La Cour Suprême en a décidé autrement, et c’est bien comme cela. Car il est tout à fait normal que le représentant du peuple donne son avis sur une question aussi importante, aussi élémentaire, que la sortie du pays de l’Union européenne, estime l’éditorialiste. Car premièrement, cela touche aux droits fondamentaux des citoyens britanniques et deuxièmement, le résultat d’un référendum en soi n’a pas de valeur juridique. On a donc besoin d’une loi sur le sujet et les lois doivent être approuvées par le Parlement!", conclut le journal…