Rio + 20, entre espoirs et frustrations
19 juin 2012
À la veille de l'ouverture du sommet qui se tient jusqu'au 20 juin, les délégués des 193 pays de l'ONU ont adopté in extremis un accord sur un projet de déclaration finale. Intitulé "L'avenir que nous voulons", il porte sur l'éradication de la pauvreté dans le monde et la préservation de la planète et devrait être ratifiée vendredi. Plusieurs ONG ont déjà vigoureusement critiqué le projet de texte. Greenpeace a parlé d'un "échec épique" et WWF de "déception significative".
Des absents de poids
Les présidents français François Hollande et sud-africain Jacob Zuma, ainsi que les Premiers ministres indien Manmohan Singh et chinois Wen Jiabao vont faire le déplacement. Le chef de l'État iranien Mahmoud Ahmadinejad, dont la visite a suscité une manifestation de protestation dimanche, est aussi attendu. En revanche, d'autres dirigeant vont briller par leur absence, notamment le président américain Barack Obama ou la chancelière allemande Angela Merkel.
Kossivi Tiassou a interrogé Brice Lalonde, ancien ministre français de l'Environnement et coordonateur de la conférence. Pour lui, « les gouvernements se débattent dans leurs crises, les yeux rivés sur l'immédiat alors que Rio + 20 les invite à dessiner sereinement un avenir pour le monde ». Écoutez ci-dessous son interview.