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Riek Machar retrouve son fauteuil

Karina Kochan29 avril 2016

Les journaux s'intéressent au Soudan du Sud et à l'Assemblée générale du géant allemand de la chimie - BASF- accusé d'être responsable de la mort de 34 personnes en 2012, en Afrique du sud.

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Südsudan Juba Inaugurierung Rebellenführer Riek Machar
Image : Getty Images/AFP/S. Bol

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Au Soudan du Sud, Riek Machar est enfin rentré au pays. Pour la Berliner Zeitung, c'est "la fin d'une farce". Le journal rappelle les péripéties de ce retour maintes fois retardé et énumère les excuses trouvées chaque jour pour justifier le report de l'arrivée du chef des rebelles. La farce aura finalement duré 8 jours. Riek Machar est finalement arrivé mardi dernier à Juba, où il a pu prêter serment et reprendre immédiatement sa place de vice-président.

Südsudan Oppositionsführer Riek Machar
Riek Machar réinvesti vice-président à JubaImage : Reuters/J. Solomun

"Retour à la case départ pour les chefs de guerre" titre la Tageszeitung. Pour le quotidien berlinois, l'arrivée de Riek Machar est loin de résoudre les conflits entre groupes armés. Il risque même de créer de nouvelles rivalités.

Assemblée générale du géant allemand de la chimie, dans un climat particulier

"BASF au pilori" titre la Frankfurter Allgemeine Zeitung. La multinationale allemande spécialisée dans la chimie est accusée d'avoir une part de responsabilité dans la mort de 34 grévistes, tués par la police en 2012 dans une mine de platine d'Afrique du Sud. Certes, BASF n'a aucun lien direct avec la mine mais c'est l'un des clients principaux de Lonmin, l'entreprise qui employait les victimes. L'année dernière, l'évèque Seoka de la fondation Bench Marks, s'était rendu à l'assemblée générale de BASF pour réclamer réparation. En faisant des affaires avec Lonmin, BASF aurait dû s'assurer que l'entreprise respectait effectivement les droits de l'homme.

Symbolbild Chemiker Labor BASF
BASF critiquée pour ses affaires avec PrétoriaImage : picture-alliance/dpa/U.Baumgarten

A l'époque, Kurt Bock, le chef de BASF avait déploré le drame sans pour autant accepter sa part de responsabilité. Cité par le journal die Zeit, il avait alors dit que l'Afrique du Sud était trop loin pour permettre à BASF de juger des événements. Die Zeit regrette cette position et rappelle que la multinationale se fait pourtant promouvoir par ses nombreux réseaux à l'étranger.