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"Que c'était juste" pour Ursula von der Leyen

17 juillet 2019

Les journaux allemands reviennent sur l'élection d'Ursula von der Leyen  à la tête de la Commission européenne. D'ici à son entrée en fonction le 1er novembre, elle doit constituer une nouvelle Commission.

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Frankreich Wahl zur EU-Kommissionspräsidentin | Ursula von der Leyen
Image : Reuters/V. Kessler

"Que c'était juste", écrit la Leipziger Volkszeitung. Le journal rappelle qu’après huit semaines de discussions pour décider qui dirigerait la Commission européenne, Ursula von der Leyen a été élue avec seulement neuf voix de plus que la majorité absolue nécessaire.

"Mais le fait que l'Europe reste capable d'agir dans les moments difficiles, est la chose la plus importante". Ainsi "la victoire de von der Leyen renforce l'Europe" souligne le journal. 

EU Wahl zur EU-Kommissionspräsidentin  Manfred Weber
Image : picture-alliance/dpa/M. Kappeler

Pour la Neue Osnabrücker Zeitung : "Il vaut mieux avoir une chef de la Commission qui est en contradiction avec l'élection des meilleurs candidats de l'UE qu'aucun candidat du tout.

" C’est la raison qui a poussé de nombreux parlementaires européens à voter pour la candidate de remplacement.

"Un blocage du fonctionnement de l'Europe a été évité", se félicite la Neue Osnabrücker Zeitung.

En revanche, pour le journal Süddeutsche Zeitung : "Quiconque veut d'une Europe capable de protéger ses citoyens dans un monde agité devrait transférer le pouvoir de la Commission au Parlement européen. Ce dernier, avec ses familles de partis multinationaux, est mieux placé pour promouvoir le bien commun de l'Europe entravé par des intérêts nationaux."

Belgien Ursula von der Leyen mit dem stellv. Präsident des Europäischen Rates Charles Michel
Image : Getty Images/AFP/F. Walscherts

Selon le quotidien bavarois "le Parlement européen doit devenir un Parlement à part entière autorisé à prendre des initiatives législatives et le droit de désigner le président de la Commission."  

À l'avenir, estime le journal, la patronne de la Commission doit être élue de manière à ce que les voix des citoyens des différents États membres de l'UE comptent également.

Oui, c'est un projet du siècle, mais "ce n'est que si la cohésion interne est renforcée que l'UE sera en mesure de relever les défis de la politique étrangère", écrit de son côté la Frankfurter Rundschau. 

Le journal fait remarquer qu'après les dissensions internes, l'Europe doit maintenant faire face à un "Brexit non réglementé et aux turbulences économiques qui en découlent qui pourraient être aggravées par une éventuelle guerre commerciale avec les États-Unis".