Le 8 avril dernier, les Roms du monde entier célébraient leur journée internationale. En Allemagne, ils représentent la plus importante minorité mais font, aujourd’hui encore, l’objet de nombreuses discriminations.
Selon une étude récente de l'Institut de recherches interdisciplinaires sur les conflits et la violence de l'université de Bielefeld, dans le nord-ouest de l'Allemagne, 44% de la poulation allemande est, aujourd'hui encore, convaincue que les Sintis et les Roms ont un penchant pour la criminalité. Quatre personnes interrogées sur 10 ont admis qu'elles trouvaient problématique la présence de Sintis et de Roms près de chez elles. Les chercheurs estiment cependant que les personnes sondées ne connaissent pour la plupart aucun membre du groupe incriminé.
« Ce qui doit être dit »
Günter Grass, voilà quelqu'un qui s'est à plusieurs reprises engagés pour la défense des Roms. Mais nous parlerons du Prix Nobel de littérature allemand pour une autre raison. A 84 ans, il vient de déclencher une nouvelle polémique en publiant en Allemagne un texte intitulé "Was gesagt werden muss" "Ce qui doit être dit". Un texte dans lequel il accuse Israël de menacer la paix mondiale.
Swap party ou comment s'habiller gratuitement
Peu après le début de la crise financière à l’automne 2008, les swap parties ont vu le jour aux Etats-Unis : de l’anglais « swap » qui veut dire échanger, il s’agit de soirées où on échange des objets. Depuis, elles se sont développées dans le monde entier et notamment en Allemagne.
A Berlin, l’association « Gelegenheiten », « occasions », organise des trocs de vêtements tous les deux mois. Notre correspondante Audrey Parmentier est allée assister à l’un d’entre eux
Auteur : Konstanze von Kotze
Edition : Sébastien Martineau, Christophe Lascombes