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Mauritanie : l’opposition parle d’état de siège

27 juin 2019

L'opposition accuse le les autorités de dresser les communautés les unes contre les autres pour couvrir ce qu’ils qualifient d"hold-up électoral".

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Mauretanien Flagge
Image : Getty Images/AFP/Carmen Abd Ali

"Annuler les marches ne veut pas dire, renoncer à nos droits légitimes de manifestation" (Kane Hamidou Baba)

La victoire de l'ex-chef d'état-major des armées Mohamed Ould Ghazouani, doit encore être confirmée par le Conseil constitutionnel alors que deux des candidats ont déposé des recours en annulation du scrutin.

Le scrutin du 22 juin doit marquer la première transition démocratique entre deux présidents élus dans ce pays déjà secoué par de nombreux coups d'Etat de 1978 à 2008, date du putsch qui a porté Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir, avant son élection en 2009.

Ecoutez l’interview de l’opposant Kane Hamidou Baba, candidat de la Coalition  vivre ensemble, CVE, à la présidentielle, en cliquant sur l’image.

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Une victoire contestée

La précoce revendication de victoire lui a valu d'être dépeint par ses adversaires en incurable putschiste. Mais pour l'ex-général Mohamed Cheikh El-Ghazouani, le vote qui marque la première transition présidentielle pacifique en Mauritanie traduit "l'enracinement du pluralisme démocratique" dans ce pays du Sahel.

Après, selon ses propres termes, une décennie "bénie" de pouvoir de son compagnon d'armes, Mohamed Ould Abdel Aziz, rencontré il y a 40 ans à l'Académie royale militaire de Meknès au Maroc, il lui succèdera le 2 août, si sa victoire venait à être proclamée par le Conseil constitutionnel.

Avant la proclamation des résultats de l'élection présidentielle, les quatre candidats de l'opposition avaient exposé des "fraudes" qui selon eux, rendent impossible la victoire de l'ancien chef d'état-major, Mohamed Cheikh El-Ghazouani.