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Massacre de Ngarbuh : l'armée camerounaise se défend

Henri Fotso
19 février 2020

A Ngarbuh, dans la région du Nord-Ouest anglophone du Cameroun, 23 civils auraient été tués dont deux femmes enceintes et 15 enfants selon un bilan de l'Onu. L'armée camerounaise est accusée d'avoir commis ces tueries.

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Symbolbild | Soldaten | Kamerun
Image : Getty Images/AFP/A. Huguet

'Le Cameroun n'est pas un Etat en faillite pour permettre une enquêtes internati - MP3-Stereo

L’armée se défend après le tollé provoqué par la mort de civils lors d’une opération militaire dans la localité de Ngarbuh dans le département de Ndonga Mantum, région anglophone du nord ouest. C’était le vendredi 14 février. L’armée parle de cinq morts et non pas 23 comme le disent certains sources.

Les accusations de l'Onu sont démenties par l'armée camerounaise qui invoque "un malheureux accident" et parle de cinq victimes civiles, tout en annoncant avoir ouvert "une enquête approfondi.

L'ONU a réclamé le mardi 15 février, aux autorités camerounaises, une enquête "indépendante, impartiale et complète" sur ce présumé massacre. La France a également condamné ces violences. Le ministère français des Affaires étrangères demande que "toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et que les responsables répondent de leurs actes".

Le conflit en zone anglophone qui dure depuis près de trois ans, a fait plus de 3.000 morts et forcé près de 700.000 personnes à fuir leur domicile selon des ONG internationales.

Le porte-parole de l’armée rejette également toute idée d’enquête internationale sur ce présumé massacre.

Le Colonel Cyrille Atonfack est au micro d’Henri Fotso, notre envoyé spécial à Yaoundé.