1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Les musulmans célèbrent l'Aïd el-Kébir

Yaya Konaté26 octobre 2012

La fête du sacrifice, également appelée Tabaski en Afrique de l'ouest, s'annonce dans un contexte de crise au Mali. Pour les déplacés du nord qui vivent désormais à Bamako, le cœur n'est pas à la fête.

https://p.dw.com/p/16XfE
Füer das Opferfest (Eid Al-Adha) geschlachtete Tiere bei einem Metzger in Kairo warten auf ihre Kundschaft, aufgenommen am 15.12.2007. Das Eid Al-Adha stellt das höchste islamische Fest dar, es wird gegen Ende der Pilgerfahrt gefeiert, geschlachtetes Vieh wird größtenteils unter Bedürftige verteilt. Foto: Matthias Toedt +++(c) dpa - Report+++
Ägypten - Aid al-Adha in KairoImage : picture-alliance/ZB

Les marchés à bétail de Bamako n'ont pas désempli ces derniers jours, ce qui est normal puisque Tabaski est la fête du mouton. Chaque chef de famille a le devoir de s'en procurer avant le jour J. Mais les marchés sont peu approvisionnés cette année, par conséquent les animaux sont hors de prix pour les Maliens en général et pour les déplacés du Nord vivant à Bamako en particulier. Vœux de la paix

Aufgehängte Tierhälften vor einer Schlachterei in einer Straße von Kairo, aufgenommen am 28.12.2006 beim islamischen Opferfest, arabisch "Eid al-Adha". Das auch das Große Fest genannte Ereignis beginnt am 10. Tag des islamischen Wallfahrtsmonats am Ende der Pilgerfahrt nach Mekka und ist eigentlich Bestandteil des Hajj, der islamischen Pilgerfahrt. Jeder Muslim ist angehalten, eine Ziege, Lamm oder gar ein Kamel zu schlachten. Ein Drittel des Fleisches kann bei dem Opfernden verbleiben, zwei Drittel werden in der Regel an Bedürftige und ärmere Familien der Umgebung verschenkt. Nach der islamischen Religion werden die Tiere "geschächtet", durch den Halsschnitt werden Halsschlagader, Luft- und Speiseröhre bei vollem Bewusstsein durchtrennt. Die Tiere sterben durch Ausbluten. Foto: Matthias Toedt +++(c) dpa - Report+++
Les moutons sont cette année hors de prixImage : picture-alliance/dpa

Crise oblige, Tabaski se fête dans une grande simplicité pour les déplacés du Nord. Même le menu a été revu et corrigé avec des exigences fortement à la baisse. Les habits de fête aussi : seuls les enfants auront la chance d'en porter. Pas d'extravagance pour les adultes. Enfin, les femmes ont renoncé à toute forme exagérée d'élégance.

Tabaski reste malgré tout un moment de partage et de communion. Un jour aussi où les musulmans formulent des vœux et pour les Nord-Maliens vivant à Bamako. La paix reste en tête de toutes les priorités.

Écoutez ci-desous le reportage de Yaya Konaté à Bamako.

Mali Tabaski/MMT - MP3-Stereo