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Les gros titres de la presse allemande

Aude Gensbittel5 mai 2008

Les journaux reviennent sur la proposition par la CDU/CSU de créer un conseil de sécurité nationale en Allemagne et sur la situation au Zimbabwe.

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Les conservateurs plaident pour un conseil de sécurité nationale au sein de la chancellerieImage : picture-alliance/ dpa

Le conseil de sécurité nationale divise la coalition, titre la Süddeutschte Zeitung. La CDU veut renforcer l'influence de la chancellerie, le SPD met en garde contre une « américanisation » de la politique extérieure.


La Frankfurter Allgemeine Zeitung estime de son côté que les nouveaux défis en matière de politique de sécurité, tels que la lutte contre le terrorisme islamique, pose de nouvelles questions et exige de nouvelles réponses. Il faut donc saluer l'initiative des conservateurs, car la frontière entre politique intérieure et politique extérieure est devenue floue dans ce domaine. Une meilleure coordination de toutes les forces de sécurité et de leurs interventions par un conseil de sécurité nationale à la chancellerie serait judicieuse.


L'Allemagne n'a pas besoin d'un conseil de sécurité nationale sur le modèle américain, écrit la Frankfurter Rundschau, il ne serait pas compatible avec notre système politique. L'idée vient d'hommes politiques de la CDU et de la CSU frustrés de ne pas pouvoir obtenir le ministère des affaires étrangères, qui revient traditionnellement à un membre du petit parti de la coalition. De plus, il existe déjà un conseil fédéral de sécurité. Il se contente pour l'instant d'autoriser les exportations d'armes allemandes mais son rôle pourrait bien changer.


Simbabwe Wahlen Präsident Robert Mugabe in Harare
Le président sortant zimbabwéen Robert MugabeImage : AP

La Tageszeitung se penche sur la situation au Zimbabwe et affirme qu'un second tour ne pourra pas sauver le président sortant. Il est temps pour le dictateur Robert Mugabe de faire ses adieux, écrit le journal. Non pas parce qu'une majorité de la population a voté pour l'opposition, c'était déjà arrivé auparavant et les résultats officiels avaient tout de même donné Robert Mugabe vainqueur. Le fait que le président et ses hommes de main n'aient cette fois-ci pas réussi à truquer les résultats de la même façon montre que Robert Mugabe a perdu le contrôle de l'appareil de répression qu'il avait établi avec peine. Même un délai supplémentaire de cinq semaines n'a pas suffi à lui apporter la victoire. C'est là le plus grand signe d'espoir depuis le vote du 29 mars.