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Les gros titres de la presse allemande

Anne-Julie Martin23 avril 2008

En Une des journaux : la controverse autour de la proposition d’une retraite minimum, la présence du chef des Forces démocratiques de libération du Rwanda en Allemagne et les armes envoyées par la Chine au Zimbabwe.

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Rentner mit Gehstock, Sozialreform, Rentenreform, Rente Beschreibung: Ein Pensionaer, der im Dienstbotenheim Oeschberg in Koppigen bei Bern in der Schweiz lebt, haelt am 9. Mai 2003 seinen Gehstock in den Haenden. Der Deutsche Industrie- und Handelskammertag hat sich fuer drei Nullrunden bei den Renten in Deutschland ausgesprochen. Rentenerhoehungen sind in den kommenden Jahren nicht mehr finanzierbar, sagte DIHK-Hauptgeschaeftsfuehrer Martin Wansleben der Tageszeitung Die Welt zum Montag, 13. Okt. 2003. (AP Photo/Keystone, Gaetan Bally)
Le débat sur l'avenir des retraites s'intensifie en AllemagneImage : AP/DW/Fotomontage

Jürgen Rüttgers a dû se plaire dans le rôle de chevalier qui combat pour les faibles, ironise die Welt. Mais avec son offensive selon laquelle les assurés de longue date doivent dans tous les cas recevoir plus d'argent des caisses de retraites qu'avec un revenu minimum de l'Etat, le ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie a choisi cette fois-ci la mauvaise monture. En fin de compte la pauvreté des séniors concerne peu la génération actuelle de retraités. Des enquêtes prouvent que la situation financière de la plupart d'entre eux est meilleure que pour la moyenne de la population. La génération future, en revanche, doit s'attendre à des revenus bien moindres. Et la proposition du chrétien-démocrate ne résout pas ce problème. Au contraire : il l'aggrave, car les prestations devraient être financées soit par des cotisations soit par des impôts plus élevés.


Si Angela Merkel aime faire de la voile, ça on ne le sait pas. Mais ce qui est clair, c'est que la chancelière a intelligemment suivi depuis deux ans et demi les vents changeants de la grande coalition. Pour la Süddeutsche Zeitung, la querelle autour de cette proposition de Jürgen Rüttgers montre à quel point la ligne politique de la chef de gouvernement est confuse. Et au sein de son parti, son pouvoir est mis au défi. La chancelière, qui depuis la quasi-débâcle de 2005 s'oriente plus vers les voix électorales que vers des objectifs clairs, a laissé dans son parti des lacunes que d'autres aimeraient combler. En acceptant subitement la hausse des retraites, elle a tout simplement tendu la perche pour des souhaits supplémentaires.

BSCMS, Artikelbild

« La terreur made in Germany » titre la Tageszeitung, qui s'intéresse à Ignace Murwanashyaka, chef rebelle hutu et président des Forces démocratiques de libération du Rwanda, qui a étudié en Allemagne et y réside actuellement. La frontière entre des activités politiques légitimes et le terrorisme est toujours une question délicate. Concernant la milice FDLR, elle parait au premier abord légitime : plus de démocratie au Rwanda. Mais en réalité, elle organise une véritable terreur contre la population civile du Kongo. Le fait que le chef de ce groupe puisse mener tranquillement sa guerre depuis l'Allemagne depuis des années est un scandale. Il serait temps, écrit le quotidien, que l'Allemagne se penche sur la question de son rôle dans les conflits en Afrique des Grands Lacs et contribue à leur pacification.


Crew members are seen on board the deck of the An Yue Jiang, as it lies anchored outside the Durban harbor, South Africa, Thursday, April 17, 2008. South Africa will not intervene to stop a shipment of Chinese made weapons from reaching Zimbabwe despite concern about increasing tensions as a result of the delay in publishing presidential election results, a government spokesman said Thursday. (AP Photo) ** SOUTH AFRICA OUT **
Afrique du Sud : le bâteau chinois transportant une cargaison d'armes à destination du ZimbabweImage : AP

La Frankfurter Allgemeine Zeitung commente pour sa part l'affaire des armes envoyées à Robert Mugabe par la Chine. Heureusement, tous les hommes d'Etat africains ne sont pas décidés à fermer les yeux sur l'état grave du Zimbabwe. Le président zambien Mwanawasa en est un exemple. Et personne n'est prêt à faire rentrer le matériel à l'intérieur du pays. C'est bon signe, un signe que la Chine devrait prendre en considération.