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Le RSP résiste, Bassolé arrêté

Richard Tiéné/Fréjus Quenum29 septembre 2015

L'ancien chef de la diplomatie de Blaise Compaoré a été interpellé "en lien avec le putsch" du 17 septembre, tandis que des éléments de l'ex-garde présidentielle se sont retranchés dans leur camp à Ouaga 2000.

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Burkinabe soldiers patrol near to the Presidental Security Regiment (RSP) military barracks on September 29, 2015 in Ouagadougou. Burkina Faso's government on September 28 accused an elite presidential guard, led by coup leader Gilbert Diendere, behind this month's week-long coup of refusing to disarm, of seizing loyalist troops, and of planning yet more trouble. "The disarmament process started Saturday (September 26) was forcably questioned by General Diendére who informed his elements that the RSP can not be dissolved by the transitional goverment and it was better to resist," according to a government statement. AFP PHOTO / SIA KAMBOU (Photo credit should read SIA KAMBOU/AFP/Getty Images)
Image : Getty Images/AFP/S. Kambou

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Journée mouvementée à Ouagadougou, où des éléments de l'ex-garde présidentielle continuent de résister au désarmement. Depuis mardi matin, les forces loyalistes assiègent le camp où sont retranchés des éléments du RSP dans le quartier de Ouaga 2000. Les autorités burkinabè ont incité les populations à rester chez elles et à éviter le secteur. Des détonations à l'arme lourde ont été entendues aux alentours du palais présidentiel vers 17 heures, temps universel. Quelques minutes avant, nous avions joint notre correspondant à Ouagadougou Richard Tiéné pour un point sur la situation.

Le problème du désarmement

Comment en est-on arrivé aux tensions actuelles au Burkina Faso ? Pour l'ancien président burkinabé Jean-Baptiste Ouédraogo, les décisions prises après le coup d'Etat ont péché par l'absence de précaution surtout concernant le Général Gilbert Diendere et ses hommes du Régiment de sécurité présidentielle.

Depuis le coup d'Etat du 17 septembre, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest a joué un rôle de médiatrice pour tenter de ramener la stabilité au Burkina Faso. C'est notamment sous la pression des chefs d'Etat de la sous-région que Michel Kafando a pu être réintégré dans ses fonctions il y a quelques jours. Face aux derniers développements et la résistance du RSP, l'analyste politique Gilles Yabi, fondateur de WATHI, un think tank citoyen pour l'Afrique de l'Ouest, estime toutefois qu'il faut maintenant changer de tactique.