1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Le dopage génétique est possible en Chine

Tobias Oelmaier, Nicolas Ropert31 juillet 2008

Plus vite, plus haut, plus fort: la devise des JO n'a jamais aussi bien porté son nom. Aujourd'hui dans notre série, nous nous intéressons au dopage et en particulier à une nouvelle méthode... le dopage génétique

https://p.dw.com/p/Eo3f
**ARCHIV** Eine Krankenschwester nimmt am 27. Juni 2007 in San Salvador eine Blutprobe. Mindestens 30 Sportler stehen nach ARD-Informationen unter dem Verdacht des Blutdopings. Die Sportler sollen die Dienste einer Blutbank in Wien in Anspruch genommen haben, berichtete die ARD am Dienstag ohne Nennung von Quellen. Rund zwei Drittel der Athleten sollen demnach aus Deutschland stammen. Es handele sich um Sportler aus den Bereichen Biathlon und Skilanglauf, die zumindest zum Teil zur Weltspitze gehoeren sollen. (AP Photo/fls/Luis Romero) A nurse takes a blood sample for an HIV/AIDS test from a patient at a health unit in San Salvador, Wednesday , June 27 , 2007. The Salvadorean government has begun a campaign to provide free HIV testing to citizens. (AP Photo/Luis Romero)
Image : AP

Citius, altius, fortius, la devise des Jeux Olympiques n'a jamais aussi bien porté son nom. Plus vite, plus haut, plus fort... et par tous les moyens. Aujourd'hui dans notre série sur les Jeux Olympiques, nous nous intéressons au dopage et en particulier à une nouvelle méthode... le dopage génétique. La manipulation des gènes est possible sur les végétaux et les animaux alors pourquoi pas sur des humains. Reportage de Tobias Oelmaier, adapté par Nicolas Ropert.


Dopage génétique, le mot fait peur... on imagine des sauteurs de trois mètres, des nageurs qui ressembleraient plus à des poissons qu'à des hommes. Non, le dopage génétique est beaucoup moins spectaculaire que cela. Le professeur Mario Thevis, est spécialiste du dopage à l'université de Cologne. Il résume l'état des connaisances scientifiques dans ce domaine.

Das Signet der am Montag (15.07.2002) im Bonner Rathaus gegründeten Stiftung der Nationalen Anti-Doping-Agentur NADA, die ihren Sitz in Bonn hat. dpa/lnw
Image : AP


Bien sûr que l'on peut manipuler le travail des gènes. C'est le cas pour la plupart des protéïnes et des hormones qui sont nécessaires pour la croissance des muscles - ou qui peuvent améliorer certains secteurs du corps. On sait déjà influencer et contrôler les gènes, les rendre actifs ou inactifs. Mais il ne faut pas s'attendre à ce que cela modifie vraiment les athlètes et que cela joue sur le plan sportif.

Pour ce spécialiste, il est possible de trouver, dans certains pays comme la Chine, des médecins peu regardant qui acceptent de pratiquer des traitements à base de cellules souches. Une technique qui permet d'augmenter le potentiel musculaire de 30 %, mais qui n'est pas sans risques.

La thérapie génique comme pendant du dopage génétique à la thérapie médicale n'en est encore qu'à ses premiers pas. Nous sommes encore actuellement dans une phase expérimentale. Les risques liés à cela sont encore extrêmement grands. On ne peut pas intervenir sur les germes en toute sécurité.

** FILE ** A civil guard looks at a frozen bag of blood during a raid in Madrid, in this photo realeased by the Civil Guard on Wednesday, May 24, 2006. According to German TV reports on Tuesday, April 3, 2007, citing a public prosecutor investigating the doping allegations against Ullrich, the DNA of Jan Ullrich matches "without any doubt" with the DNA of blood, that has been found in the "Operation Puerto" investigation into doping in cycling. The investigation implicated more than 50 cyclists and led to pre-race favorites Jan Ullrich and Ivan Basso and seven others riders being excluded from last year's Tour de France. (AP Photo/Spanish Civil Guard)
Image : AP


L'Agence mondiale anti-dopage définit très officiellement le dopage génétique ; c'est pour elle, l'usage non-thérapeuthique des cellules, des gènes et des éléments génétiques pouvant améliorer les performances. Le dopage génétique est-il vraiment d'actualité ? La réponse d'Ulrike Spitz, de l'Agence allemande anti-dopage.


Personne ne le sait vraiment. Chacun sait que cela pourrait devenir une grande menace pour le sport. Nous nous y préparons. L'agence anti-dopage nationale a déjà une liste qui recense toutes les méthodes interdites. Bien que nous ne sachions pas encore précisément si certains sont déjà dopés comme cela.

La position des instances anti-dopage ne manque pas de surprendre. Il est aujourd'hui tout simplement impossible de détecter, sur un contrôle, une technique de dopage génétique. La seule solution serait de suivre sur le long terme les athlètes et cela demanderait une totale rénovation de la lutte anti-dopage.