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Economie

Le champignon, un potentiel économique en Côte d'ivoire

Rodrigue Guézodjè | Ali Abdou
4 septembre 2019

la culture du champignon, ressource alimentaire de grande réputation devient de plus en plus une activité lucrative en Côte d'ivoire grâce à l'ONG Artin / Le Niger, pays d’élevage qui possède le 6e cheptel d’Afrique

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eco@africa, Pilze auf Kaffeesatz angebaut
Image : DW

La culture du champignon en Côte d'ivoire avec l'ONG Artin

La fungiculture ou encore myciculture, la culture du champignon est une exprérience ancienne dans nombre de pays africains, au Malawi, au Kenya, comme en Guinée-Bissau, au Bénin ou au Nigeria. Elle a débuté pour la plupart dans les années 80, mais très peu valorisée. La Côte d'ivoire, à l'instar de son voisin le Ghana, a connu il n'y a pas très longtemps ses premières champignonnières et l'activité permet déjà à nombre de producteurs de réaliser des revenus. 
Dans ce pays, c'est une femme qui s'est placée à l'avant-garde du développement de ce secteur. Elmine Djidja Kouyaté s'est engagée à  faire de la production du champiognon un véritable créneau porteur. Elle a créé à cet effet le projet Artin, une ONG avec laquelle elle envisage de créer une dynamique productrice et commerciale nouvelle pour contribuer notamment à l'autonomisation économique de la femme.

Et puis le Niger, ce pays d’élevage possède le 6e cheptel d’Afrique, un cheptel comprenant plus de 36 millions de têtes selon des statistiques qui datent de 2011. La même année, le pays aurait exporté un peu moins de trois millions de têtes de bétail dont des bovins, des ovins et des caprins. La vente des animaux destinés à l’exportation et à la consommation intérieure se fait dans les marchés à bétail. La région de Maradi dans le sud du pays compte 186 marchés de collectes et d’exportation d’animaux.