L'Afrique doit transformer son cacao pour mieux en bénéficier // Le Togo veut améliorer sa productivité du riz | PROGRAMME | DW | 12.11.2020
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PROGRAMME

L'Afrique doit transformer son cacao pour mieux en bénéficier // Le Togo veut améliorer sa productivité du riz

Les pays africains producteurs de cacao exportent 70% des fèves sur le marché mondial, mais ne tirent qu'un modique 3% des 100 milliards de dollars que génère l'industrie chocolatière. Des projets se développent de plus en plus sur le continent pour inverser la tendance.// Le Togo est décidé à améliorer son potentiel en production de riz pour le rendre plus compétitif sur le marché national.

Le cacao est une denrée stratégique pour la Côte d'Ivoire. Le pays en est d'ailleurs le premier producteur mondial, avec plus de 40% du marché. Selon les prévisions de l'organisation internationale de café-cacao, la production ivoirienne de fève cette année ne dépassera pas les 2,1 millions de tonnes comme en 2019 où elle générait à peine 4 milliards de dollars, tandis que dans le même temps les compagnies chocolatières américaines en tiraient presque 6 fois plus de profits.
La Côte d'Ivoire, le Ghana et le Cameroun forment un trio qui exporte plus de 70% des fèves brutes sur le marché mondial, mais ne tire que 3% des dividendes issues du florissant commerce des produits de l'industrie chocolatière. Un manque à gagner qui révolte Axel Emmanuel Gbaou.

Dans la première partie du magazine, le jeune banquier ivoirien devenu le premier chocolatier en Côte d'Ivoire, jure que cette injustice ne saurait durer, au regard de la prise de conscience collective qu'on observe de nos jours sur le continent.

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Longtemps considéré comme l'aliment de base des pays asiatiques, le riz est devenu l'une des denrées les plus prisées par les ménages africains.

Au Togo par exemple, il vient en deuxième position des céréales les plus consommées après le maïs, selon l’Institut togolais de recherche agronomique. Mais triste constat, malgré les énormes potentialités de productivité de riz dont dispose le pays, la production locale affiche un faible rendement. Conséquence : les importations prennent le dessus sur le marché de la consommation, ce qui met à mal les efforts des producteurs locaux.

Pour remettre les pendules à l’heure, le gouvernement togolais a mis en œuvre une stratégie nationale de développement de la riziculture. 
La vision à l’horizon 2030 est d’atteindre une production de 600 000 tonnes de riz paddy par an, l'essentiel pour combler largement le déficit de la production local et la demande du marché intérieur. Dans la seocnde partie, un reportage de la Correspondante de la DW  à Lomé, Elodie Amen.

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