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La SADC reste ferme face à Madagascar

Bob Barry/Elisabeth Cadot10 septembre 2009

Le sommet des chefs d'Etats de l'organisation régionale qui a clos ses travaux mardi à Kinshasa en RDC, a décidé de maintenir la suspension de Madagascar de ses instances.

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Andry Rajoeline le président contesté de la Grande îleImage : picture-alliance/ landov

Au même moment, le président malgache Andry Rajoelina, a formé son gouvernement, et ce au grand dam de l'opposition, signataire de l'accord de Maputo. La formation du nouveau gouvernement soulève un tollé général dans le pays et au sein de la SADC.

C'est d'abord la mouvance Didier Ratsiraka qui est intervenue quelques heures avant la publication de la liste des ministres. L'ancien président de la République, a démandé aux dirigeants de la mouvance d'Andry Rajoelina d'arrêter immédiatement le processus qui était mis en œuvre, autrement dit la désignation unilatérale des chefs des structures de Transition.

Jean Marcel Miandrisoa membre de la mouvance Zafy de Didier et Raharinaivo Andrianantoandro, porte parole de l'acienne majorité présidentielle de Marc Ravalomanana ont abondé dans le même sens. Pour eux le nouveau gouvernement est illégal.

Sans surprise, le premier ministre, Monja Roindefo a rejeté toutes ces accusations. Il persiste et signe. Le cabinet qui vient d'être mis en place a dans son rang les représentants des mouvances Zafy et Ravalomanana.

La société civile de son côté également en a profité pour mettre le doigt dans la plaie. Elle dénonce le partage du pouvoir par les politique notamment Blanche Richard qui a été présidente des assises nationales tenues en mars dernier dans le pays.

Au délà donc des des sanctions infligées au regime d'Andry Rajoelina pour sa non légitimité, et pour violations des accords politiques de Maputo, la SADC considère l'attitude des autorités malgaches contraire à l'esprit consensuel et inclusif.

C'est dans ce cadre que le Sud Africain Jacob Zuma dont la position sur la crise malgache n'a pas changé d'un iota, a encore au nom de de la SADC exigé un retour à l'ordre constitutionnel dans la grande île.