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La petite opposition du nouveau Bundestag

Antoine Mouteau23 octobre 2013

Le nouveau parlement allemand est à la une de la presse. Les journaux allemands se sont aussi intéressés aux négociations officielles qui ont débuté entre les conservateurs et les sociaux-démocrates.

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Face à une grande coalition noire-rouge, l'opposition des Verts et de la gauche radicale de Die Linke ne représente plus que 20% des députés
Face à une grande coalition noire-rouge, l'opposition des Verts et de la gauche radicale de Die Linke ne représente plus que 20% des députésImage : Getty Images

L'Union et la petite opposition, titre la Süddeutsche Zeitung. Pour le quotidien, la CDU et la CSU ne sont aucunement sensibles aux droits de la minorité parlementaire. La gauche radicale de Die Linke et les Verts ne représentent plus que 20% des députés. Ils ne peuvent donc plus, par exemple convoquer le Parlement ou exiger l'ouverture d'une commission d'enquête. Une opposition dépourvue de tels droits n'est plus une opposition, juge le journal.

Moins d'opposition et plus de vice-présidents, écrit la Frankfurter Allgemeine Zeitung qui voit d'un mauvais oeil l'augmentation du nombre de suppléants du président du parlement. Le parlement doit être plus efficace et se concentrer sur l'essentiel. Il n'est donc peut-être pas très judicieux d'accroître le nombre de vice-présidents, estime le quotidien.

La Ministre-Présidente du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Hannelore Kraft, est chargée de négocier avec les conservateurs sur le dossier de la transition énergétique
La Ministre-Présidente du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Hannelore Kraft, est chargée de négocier avec les conservateurs sur le dossier de la transition énergétiqueImage : picture-alliance/dpa

Qui doit partir ?

Le SPD envoie Hannelore Kraft, la Ministre présidente de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, pour négocier avec la CDU sur le dossier de la transition énergétique, ironise, quant à elle, la tageszeitung. Le journal se réfère aux négociations qui ont débuté ce 23 novembre entre les conservateurs d'Angela Merkel et les sociaux-démocrates. Ensemble, ils doivent tenter de se mettre d'accord sur de nombreux dossiers avant de pouvoir former un gouvernement de grande coalition. Mais la nomination d'Hannelore Kraft, favorable aux centrales à charbon, au poste de négociatrice sur le dossier de l'énergie est loin de plaire aux écologistes, souligne le journal.

Qui doit partir, qui peut rester, titre de son côté Die Welt. Le quotidien a établi une liste des ministres conservateurs sortants susceptibles de rester au gouvernement ou de le quitter. Parmi ceux qui devraient encore faire partie du prochain gouvernement, on trouve notamment la ministre du Travail Ursula von der Leyen. Le journal l'imagine bien en ministre de la Santé ou encore au ministère des Affaires étrangères. En revanche, selon les journal, il est moins probable que Thomas de Maizière conserve un ministère. Le ministre sortant de la Défense Thomas était récemment empêtré dans un scandale lié à l'achat de drones américains.