La paix menacée en RCA

Depuis le dimanche 8 avril 2018, la République centrafricaine est entrée dans une période d’incertitudes politique et sécuritaire. À l’origine, une opération conjointe de désarmement et d’arrestations lancée par les FSI, les Forces de sécurité intérieures, et les Forces armées centrafricaines, les FACA, en collaboration avec la MINUSCA, l’opération de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique. Cette opération visait les bases de certains groupes criminels du quartier PK5 à Bangui, selon le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique et chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga. Il était l’invité de la rédaction de la DW, le mercredi 18 avril 2018.

Plusieurs factions de l’ex-coalition rebelle de la Séléka ont menacé de converger vers Bangui. Ils l’ont annoncé le mardi 17 avril, à l’issue d'une réunion qui s'est déroulée à Kaga-Bandoro, une ville située à environ 400 km au nord de la capitale.

Le contexte est donc très tendu. Pour en parler, nous recevons trois personnalités bien connues des Centrafricains.

-Albert Yaloké Mokpème,  le porte-parole de la Présidence.

-Vladimir Monteiro, le porte parole de la MINUSCA, la force de l’ONU en RCA.

-Antoinette Montaigne, ancienne ministre centrafricaine de la Réconciliation nationale, aujourd'hui à la tête de l'Académie de la paix.

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