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Jacob Zuma dans le viseur de la justice

Carole Assignon28 juin 2016

500.000 dollars, c’est la somme que le président Sud africain doit rembourser à l'Etat pour la rénovation de sa résidence privée. C'est ce qu'a recommandé le ministère des Finances.

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Image : Getty Images/AFP/M. Safodien

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À un mois et demi d'élections municipales à haut risque pour l'ANC, Jacob Zuma accumule les déboires. Et de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer sa destitution.

Cette "victoire ne pourra être consolidée qu'avec la destitution de Jacob Zuma par l'ANC". C’est ainsi que le parti de gauche radicale des Combattants pour la liberté (EFF) a réagi suite aux recommandations du Trésor, demandant au président Jacob Zuma de rembourser une partie de la somme ayant servi à la rénovation de sa maison de Nkandla. Le montant "que le président devrait payer personnellement correspond à un peu plus de 7.800.000 rands soit un peu plus de 400.000 euros. Pour certains Sud-africains comme Mazwi le montant est sous-évaluée " Je trouve ça étrange, et cela confirme mes soupçons comme quoi le trésor national est de connivence avec le clan Zuma. Je suis vraiment déçu."

Jacob Zuma soutenu malgré tout

Il revient désormais à la Cour constitutionnelle d'approuver ou non le montant recommandé par le ministère des Finances. Jacob Zuma aura alors 45 jours pour rembourser la somme déterminée. Outre l’affaire Nkandla, le président sud-africain pourrait également être poursuivi pour corruption dans une affaire de contrat d'armement. Avec toutes les critiques à son endroit, Jacob Zuma semble de plus en plus en mauvaise posture. Mais il continue pourtant de bénéficier d'un fort soutien au sein de son parti. En avril dernier, il a ainsi échappé à une procédure de destitution au parlement. A un mois et demi des élections municipales plusieurs grandes villes, dont la capitale Pretoria, pourraient toutefois basculer dans l'opposition, selon un dernier sondage Ipsos. Le scrutin est présenté comme un test à haut risque pour l'ANC.