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Impuissance face au régime syrien

8 juin 2012

A la Une de la presse : le sommet de Rio sur le développement durable, la réforme des accords de Schengen qui autorisent la libre circulation des personnes au sein de l'espace européen et la situation en Syrie.

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Image : picture-alliance/dpa

"L'humanité n'est pas un luxe" écrit die Welt qui illustre sa Une avec une photo de Kofi Annan, le médiateur international en Syrie. De nos jours, la préservation des droits de l'Homme est l'affaire de tous. Personne ne peut accepter la façon dont le régime de Bachar al-Assad se comporte avec ses opposants et avec l'Onu. La pression sur Damas doit augmenter et une intervention militaire doit rester une option. Même la Russie et la Chine ne pourront pas toujours dire non. Le journal estime qu'Assad finira par tomber et appelle à ne pas craindre ce qui viendra après. L'idée de liberté est la meilleure idée que nous ayons, affirme die Welt.

Angela Merkel doit se rendre à Rio !

La Süddeutsche Zeitung revient aussi sur la situation en Syrie et estime pour sa part que l'Occident n'a pas d'option militaire en Syrie. Le journal munichois se penche également sur le sommet de Rio qui débute dans deux semaines. Il faut absolument qu'Angela Merkel s'y rende. C'était d'ailleurs prévu mais la chancelière allemande a récemment annulé son voyage, jugeant que les chances de réussite de la conférence de l'Onu sur le développement durable étaient trop minces. Quand bien même, affirme le quotidien, elle est sans doute celle qui, dans le monde, peut le mieux défendre la thèse selon laquelle économie et écologie peuvent aller de pair.

Les limites d'un espace libre

Symbolbild Ortsausgangsschild von Schengen
L'espace Schengen regroupe 22 Etats membres de l'UE et 4 Etats associés : l'Islande, la Norvège, la Suisse et le LiechtensteinImage : picture-alliance/ dpa

La Frankfurter Allgemeine Zeitung revient, elle, sur la réforme des accords de Schengen : les Etats de l'Union européenne se sont mis d'accord pour permettre la réintroduction de contrôles temporaires aux frontières nationales, dans le cas de pression migratoire incontrôlable. Une décision qui ne fait pas l'unanimité. Le Parlement européen, notamment, a exprimé sa déception de ne pas avoir été consulté sur la question. Alors certes, admet le journal, des frontières ouvertes représentent, avec la monnaie commune, le signe le plus tangible de l'unité de l'Europe. Pourtant, ce concept a aussi ses limites. Si le continent veut être un espace de libre circulation, il veut aussi être un espace de droit et pour cela, il faut des contrôles. C'est là, selon le quotidien conservateur, que les Etats membres doivent reprendre le dessus. En cas d'afflux d'immigrés, c'est Berlin et non Bruxelles qui paierait les pots cassés.

Auteur : Konstanze von Kotze
Edition : Anne Le Touzé