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Horst Seehofer quitte la présidence de la CSU

12 novembre 2018

Les commentataires allemands reviennent sur le départ annoncé de l'actuel ministre allemand de l'Intérieur, Horst Seehofer, qui a dit qu'il quittait la tête de la CSU, le parti allié de la chancelière Angela Merkel.

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Bayern Ministerpräsident Horst Seehofer
Image : Getty Images/S. Gallup

"Parfois c'est comme ça", écrit le quotidien de Munich, "tout le monde sait qu'un politicien doit démissionner sauf le politicien lui-même, qui, lui, ne veut pas le savoir". Et dans le cas de M. Seehofer, le journal SÜDDEUTSCHE ZEITUNG souligne que depuis des semaines, sa démission de la présidence de la CSU était prévisible.

Horst Seehofer est tenu responsable de la débâcle électorale du parti lors des élections régionales en Bavière. Pour le journal : "Il y a un temps pour tout. Tôt ou tard, M. Seehofer démissionnera aussi de son poste de ministre de l'Intérieur" - même s'il a affirmé le contraire dans le courant de la journée, d'ailleurs. Mais "chaque jour que Seehofer passe en tant que ministre de l'Intérieur est un jour de trop", poursuit la Süddeutsche Zeitung.

"La dernière faveur de Seehofer à sa CSU" titre la FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG. En décidant de renoncer à son poste de chef du parti, mais de conserver celui ministre fédéral de l'Intérieur, Seehofer a sauvé la CSU mais il laisse à son successeur une situation embarrassante souligne la FAZ. 

Bautzen Seehofer weiht Polizei-Fahndungszentrum ein
Image : Reuters/M. Rietschel

Die TAGESZEITUNG estime pour sa part que Horst Seehofer a déjà fait tellement de mal qu'il aurait dû partir depuis très longtemps. "Plus vite il partira, mieux ce sera pour la Grande Coalition" au pouvoir, insiste la TAZ. 

Le conflit au Yémen

La TAZ s'est aussi penchée sur le conflit meutrier en cours au Yémen qui a tué près de 150 personnes, y compris des civils, ont été massacrées dans les combats pour le contôle de la ville portuaire de Hodeida. Pour la TAZ, la stragégie humanitaire en cours au Yémen est complètement oubliée par la communauté internationale écrit la TAZ. 

Timides réactions internationales 

Washington, Paris, Londres et l'ONU ont accentué la pression sur les belligérants, dont l'Arabie Saoudite en tête de la coalition internationale. Problème : le royaume saoudien est l'un des gros clients de l'industrie de l'armement américaine et européenne. Avec 14 millions de personnes menacées par la faim, soit près de la moitié de la population, la crise humanitaire au Yémen est la plus grave au monde s'indigne la TAZ.