Guillaume Soro "dépouillé" mais encore combatif

En Côte d'ivoire, comme attendu, les lendemains de la création de la troisième République sont chargés de mutations au sommet de l'Etat. Entre autres, le Président Alassane Ouattara dont le dernier mandat s'achève en 2020 s'est choisi un vice-président, celui qui pourrait le remplacer au cas où, et ce ne sera finalement pas Guillaume Soro. Même si rien ne rendait absolu son choix à ce poste, les fonctions de président de l'Assemblée nationale qui faisaient de Guillaume Soro le dauphin constitutionnel avant l'adoption de la nouvelle loi fondamentale, ces fonctions donc, faisaient penser que ce serait lui le vice-président. Bien au contraire, il fallait que l'ancien chef de la rébellion des Forces Nouvelles sorte les grands moyens pour se maintenir à la tête de l'institution parlementaire. Et il y a eu la mutinerie des 7 et 8 janvier qui a fait trembler le pouvoir Ouattara.

Une mutinerie mystérieuse?

Soro a-t-il eu une main dans cette mutinerie en signe d'avertissement? De N°2 de l'Etat voire potentiel successeur de Ouattara à simple président d'institution :que représente pour Soro, l'attribution du poste de vice-président à Daniel Kablan Duncan?

Retrouvez Fréjus Quenum et ses invités :

- Soro Kanigui Mamadou, Député ivoirien proche de Guillaume Soro, président du RACI, le Réseau des Amis de Côte d'ivoire,
-  Eric Anné, acteur également de la vie politique ivoirienne, ex porte-parole du FPI de Laurent Gbagbo
- et Fahiraman Rodrigue Koné, Expert au Centre de recherche pour la paix basé à Abidjan