Début de transition au Mali marqué par une crise de confiance | PROGRAMME | DW | 25.09.2020
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PROGRAMME

Début de transition au Mali marqué par une crise de confiance

La présidence de la transition a été confiée à un civil, Bah N'Daw qui est de formation militaire. Pour beaucoup, il s'agit d'un équilibrage pour satisfaire des doléances émanant du peuple du Mali. Car les militaires qui ont pris le pouvoir ne cachent pas leur méfiance vis-à-vis de la classe politique dont certains acteurs accusent aussi les militaires de vouloir garder tout le pouvoir.

Le Mali s'engage dans une transition qui devrait aboutir à des élections générales. Les militaires qui ont fait irruption sur la scène politique le 18 août 2020 en prenant le pouvoir paraissent cependant prudents à l'égard des acteurs politiques. Le fait que la présidence de la transition soit confiée à Bah N'Daw un ancien soldat à la retraite, donc un civil, n'est sans doute pas anodin.

Or cette prudence est aussi source de méfiance au Mali mais aussi au-delà.

Des Maliens se sont spontanément rassemblés dans le centre de la capitale pour fêter la démission du président IBK

Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte assure la vice-présidence de la transition

Les missions de la transition

C'est dans ce contexte que démarre la transition avec un cahier de charges très ambitieux. La charte de la transition prévoit comme missions, "le renforcement de la sécurité sur l'ensemble du territoire, la promotion de la bonne gouvernance, les réformes politiques et institutionnelles, l'adoption d'un pacte de stabilité sociale, la refonte du système éducatif, l'organisation d'élections générales".

Un inconnu demeure le sort qu'il sera donné à l'accord de paix d'Alger, un élément crucial de la stabilité du Mali en crise sécuritaire. Nous discutons de tout ceci avec nos invités :

- Niagale Bagayoko, politologue, présidente du Réseau africain du secteur de la sécurité, en ligne de Paris
- Mahamadou Diouara, sociologue malien, rapporteur du comité scientifique chargé de compiler les conclusions des concertations nationales dans la charte de la transition
- et Ibrahima Kane, analyste à Osiwa, Open society initiative for West Africa, basé à Dakar