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Djibril Bassolé dans le Nord-Mali

Frejus Quenum7 août 2012

Le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé était ce mardi dans le nord du Mali, où il a rencontré des leaders rebelles et des notables de la région. Il a demandé une cessation immédiate des hostilités.

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Djibril Bassolé (à droite) souhaite que tous les Maliens participent au redressement du pays
Djibril Bassolé (à droite) souhaite que tous les Maliens participent au redressement du paysImage : AP

Envoyé par le président Blaise Compaoré du Burkina Faso, chargé de la médiation dans la crise malienne, le ministre Bassolé (à droite sur la photo) a rencontré des chefs rebelles à qui il a demandé un arrêt immédiat des hostilités.

Visite éclair mais chargée

Dans le nord du Mali, le conflit a contraint de nombreux ménages à l'exode
Dans le nord du Mali, le conflit a contraint de nombreux ménages à l'exodeImage : picture alliance/abaca

La visite de Djibril Bassolé aura duré à peine une journée. Point de départ : Gao, ville contrôlée par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ensuite, escale à Kidal dans le nord-est, fief d'Ansar Dine, le groupe du célèbre islamiste rebelle Iyad Ag Ghaly. Rencontre avec des sages et notables du Nord. En clair, il s'agit d'une étape préliminaire qui lance des négociations sur le fond du dossier du Nord-Mali. Le ministre Bassolé a repris l'hélicoptère qui l'avait amené de Ouagadougou satisfait de sa visite.

L'option de la négociation privilégiée

Blaise Compaoré président du Burkina Faso et médiateur désigné de la Cédéao
Blaise Compaoré président du Burkina Faso et médiateur désigné de la CédéaoImage : AP

Le Burkina Faso dit vouloir favoriser des discussions directes entre les autorités maliennes de transition et les groupes armés du Nord qui commettent des exactions contre les civils. Il faut s'attendre à d'autres rencontres de négociations avant peut-être la fumée blanche. Le chef d'Ansare Dine, Iyad Ag Ghaly, dit d'ores et déjà soutenir la médiation conduite par le Burkina Faso au nom de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest).

La Cédéao continue de jouer la carte de la négociation avec les islamistes, mais se dit prête à envoyer au Mali une force de quelque 3.300 soldats en cas de nécessité. Toutefois, plusieurs pays de la région du Sahel ont fait part de leur refus de s'engager dans une quelconque intervention armée au Mali. Pour plus de détails, cliquez sur le lien ci-dessous.

Bassole pour le net - MP3-Stereo