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Des milliers de Togolais encore dans la rue

Noël Tadégnon
7 novembre 2017

L'appel de l'opposition a été entendu. Les manifestants réclament le départ de Faure Gnassingbé, et dénoncent la répression de leur mouvement.

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Togo Protest #Faure Must Go
Image : Getty Images/AFP/P. U. Ekpei

Des milliers de Togolais sont de nouveau descendus dans les rues de Lomé ce mardi à l'appel de l'opposition. Ils exigent des réformes et le départ du président Faure Gnassingbé.

Tout s'est déroulé dans le calme à Lomé alors que dans le nord, notamment à Sokodé, plusieurs témoins rapportent que des militaires ont dispersé toute tentative de regroupement.  L'opposition a appelé à trois jours de manifestation.

L'opposition togolaise accepte l'idée d'un dialogue

Le pouvoir de Faure Gnassingbé, il a annoncé l'ouverture d'un dialogue politique. L'opposition en accepte le principe mais elle reste prudente.  Le gouvernement togolais. Celui-ci a annoncé hier soir (6 novembre) l'ouverture prochaine à Lomé "d'un dialogue avec l'ensemble de la classe politique togolaise". Brigitte Adjamagbo-Johnson, présidente de la coalition de l'opposition togolaise, explique que l'opposition n'a "jamais refusé les discussions. Nous discuterons pour trouver des solutions aux revendications légitimes du peuple."

 Appel à manifester maintenu

L'annonce du dialogue survient à la veille de trois jours de manifestations projetées par la coalition de l'opposition à Lomé et dans plusieurs villes du Togo pour exiger des reformes politiques et le départ du pouvoir du président Faure Gnassingbé.

Togo Oppositionsführer Jean-Pierre Fabre
Jean-Pierre Fabre, leader de l'oppositionImage : DW/K. Gänsler

L'opposition dit attendre impatiemment ce dialogue avec ou sans un médiateur, affirme Brigitte Adjamagbo-Johnson. "Le premier, le seul à pouvoir prendre ses responsabilités dans ce pays, nous l'avons compris, c'est le président de la République", déclare-t-elle au micro de la DW. "L'idéal aurait été que nous puissions discuter entre Togolais. Mais visiblement il a du mal, puisque depuis que nous avons commencé ces manifestations, il n'est pas encore parvenu à nous parler directement. Mais si un médiateur peut aider, nous ne sommes pas contre, nous vérifierons, nous nous assurerons que ce soit un médiateur impartial."

Sans précisions des contours ni de la date du dialogue, le gouvernement indique réaffirmer sa détermination pour la recherche de "solutions crédibles et durables à la question des réformes politiques" au Togo.