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Coronavirus : un coup dur pour l'économie mondiale

10 mars 2020

Les journaux allemands reviennent sur la décision du gouvernement allemand et certains pays européens d’accueillir 1.500 réfugiés mineurs et notamment l’impact de l'épidémie de coronavirus sur l'économie mondiale.

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Japan Tokio Auswirkungen auf Börsen durch Coronavirus
Image : picture-alliance/Kyodo

D’après la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le 9 mars 2020 a été un lundi noir pour les marchés mondiaux et un test difficile pour les investisseurs. 

Pendant longtemps, les marchés ont refusé de considérer le coronavirus comme un problème grave pour l'économie mondiale et donc pour les marchés de capitaux. Mais désormais ce n’est plus le cas.

L’économie touchée

La crise sanitaire paralyse les entreprises et la mauvaise nouvelle est que personne ne sait combien de temps cela pourrait durer et si nous avons le pire derrière nous, se demande la Faz. 

USA Wall Street Händler Peter Tuchman
Image : picture-alliance/AP Photo/R. Drew

Toutefois, ajoute le quotidien, la bonne nouvelle est que la tempête passera. Quiconque se souvient de la crise sur les marchés boursiers en 2000 ou de la crise financière de 2008/2009 sait qu'après les crises, l'économie reprend vie, relativise le journal de Francfort.

L'épidémie traverse littéralement les marchés comme un événement naturel, estime la Frankfurter Rundschau, l’autre quotidien de Francfort. Pour ce journal, elle s'attaque à l'essentiel de l'économie moderne : la mobilité. 

Soudain, il devient évident que la mobilité est le cœur de l’économie. La crise actuelle rappelle celle de 2008, lorsque la mobilité de l'argent était au point mort, constate la Frankfurter Rundschau. 

La catastrophe en Italie

Die Welt s’est de son côté penché sur la gestion de la crise en Italie. Et pour le quotidien conservateur, le pays essaie de contenir l'épidémie dans les" zones rouges", tout en gérant la crise de manière à ne pas créer la panique mais à gagner la confiance des populations. 

Coronavirus in Italien Mailand leere Straße
Image : AFP/M. Medina

Or, malheureusement selon le journal, certaines choses ont mal tourné - et parfois la gestion de la catastrophe elle-même est devenue assez catastrophique. 

Pour der Tagesspiegel de Berlin, nous sommes arrivés à un point critique - à la fois politique et factuel. 

Plus les gens doivent rester à la maison par mesure de précaution, plus les petits événements sont annulés, plus le virus se renforce dans la vie de tous les jours et plus la confiance dans les mesures prises est importante. 

Mais les premiers morts annoncés en Allemagne ne rassurent pas, estime der Tagesspiegel. 

D’une crise à une autre 

Une coalition de pays "volontaires" de l'Union européenne, l’Allemagne en tête, a annoncé prendre en charge jusqu'à 1.500 enfants migrants non accompagnés ou malades bloqués sur les îles grecques, par mesure de soutien "humanitaire".

Dokumentarfilm Agora II
Image : Small Planet Productions

"Cette initiative aurait dû être prise depuis longtemps", estime la Süddeutsche Zeitung. Comme une cocotte-minute qui ne peut plus résister à la pression, la situation en Grèce était au bord de l’explosion. 

Ce qui n'était pas depuis longtemps compatible avec les normes européennes. Les Grecs ont en effet demandé à plusieurs reprises aux pays de l’Union européenne de prendre en charge une partie des réfugiés. 

Et à la Süddeutsche Zeitung d'ajouter que l’accueil des enfants doit aussi être suivi par un accompagnement thérapeutique, notamment pour ceux victimes de traumatisme.