L'Afrique n'est pas toujours prête à utiliser le nucléaire
10 novembre 2017La COP 23, qui se tient du 6 au 17 novembre 2017 à bonn en Allemagne est l'occasion de parler réchauffement clinatique, mais aussi moyens pour parvenir à réduire celui-ci. Ainsi, au cours des travaux il est aussi question d’énergie. Cette semaine les participants ont, par exemple, échangé sur le nucléaire. Mais les pays africains ne sont pas tous intéressés par ce type d'équipement. "On attend plus de soutien pour des énergies renouvelables tel que le solaire", explique Djimingue Nanasta, de l’ONG Enda Energie dont le siège est à Dakar, au Sénégal.
Des politiques énergétiques diverses
Sur la planète, les politiques vis-à-vis du nucléaire varient considérablement. Ainsi, la France vient de repousser "au-delà de 2025" son objectif de réduire à 50% la part du nucléaire dans sa production d'électricité. Une politique à l'inverse de son voisin, l'Allemagne, qui a annoncé sa sortie du nucléaire d'ici 2022. En Afrique aussi, les avis divergent et, après la RDC dans les années 50, beaucoup de pays réfléchissent aujourd'hui à investir dans cette énergie.