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Cinéma en péril

Aude Gensbittel10 mai 2013

Rares sont les pays africains qui disposent encore de vraies salles de cinéma, surtout en dehors des capitales. Au Burkina Faso, des réalisateurs tentent de redonner vie à un ancien cinéma à Bobo-Dioulasso.

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« Bobo-Dioulasso : 600.000 habitants, zéro cinéma »
« Bobo-Dioulasso : 600.000 habitants, zéro cinéma »Image : B. Goldblat

Un peu partout à travers le continent africain, les salles de cinéma disparaissent les unes après les autres. En dehors des festivals, il est de plus en plus difficile pour le public de voir des films sur grand écran. Les quelques salles qui existent encore dans les capitales sont souvent celles des instituts culturels étrangers. Le Burkina Faso a la chance d'avoir plusieurs cinémas qui fonctionnent, à Ouagadougou et dans certaines localités. Mais ce n'est pas le cas à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays.

Mauvaise gestion, privatisations, commercialisation à grande échelle du dvd et accès aux chaines de télévisions numériques : les raisons sont multiples pour expliquer le déclin des salles obscures sur le continent africain. Comment faire pour y remédier ? La solution passe peut-être par les initiatives privées.

Le cinéaste Berni Goldblatt dirige la société de production « Les Films du Djabadjah ». Originaire de Suisse, il est installé depuis plusieurs années à Bobo-Dioulasso. Le manque de salle de cinéma dans la ville, pourtant capitale culturelle du pays, l'a poussé à agir. Avec un groupe de professionnels et de passionnés, il tente de redonner naissance au ciné Guimbi, un cinéma a marqué la vie culturelle de Bobo-Dioulasso, avant de fermer ses portes en 2003.

Pour en savoir plus, cliquer sur le lien ci-dessous.

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