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Bras de fer européen autour de la Grèce

Elisabeth Cadot/Anais Meyer/Jean-Michel Bos18 mars 2010

L'union européenne est au bord de la crise de nerf. La défaillance financière grecque a révélé les failles de la monnaie unique installée sans politique économique cohérente. Les contribuables paieront la note.

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L'eurogroupeGreek Finance Minister Giorgos Papakonstantinou, right, walks behind Luxembourg's Prime Minister and Chairman of the Eurogroup Jean Claude Juncker, center, and the President of the European Central Bank Jean-Claude Trichet as they arrive for a Eurogroup meeting in Brussels, Monday, March 15, 2010. Eurozone finance ministers meet to check whether Greece's austerity program goes far enough to reduce its massive deficit, amid talk that they are preparing a rescue package for the country if it can't borrow from wary bond markets. (AP Photo/Geert Vanden Wijngaert)
Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe à la rescousse de la GrèceImage : AP

La Grèce est devenue la pomme de discorde de l'europe. Mais derriére la situation très grave de ce pays, se dessine la crainte de "l'effet domino". D'autres pays sont en mauvaise posture et pourraient eux-aussi faire l'objet d'attaques spéculatives.

La Grèce a mis en œuvre un plan d'austérité drastique pour ramener son déficit budgétaire à 8,7% du produit intérieur brut cette année, contre près de 13% l'an dernier. Un plan validé par la commission européenne et qui d'ores et déjà porterait ses fruits, d'après le dernier rapport gouvernemental. Reste que le remboursement de sa dette (300 milliards d'Euros au total, 53 milliards rien que pour cette année) est très lourd et dépend de la confiance des marchés. L'Eurogroupe en début de semaine, le 15 mars, a affirmé vouloir aider le pays sans donner de grande précision mais depuis les dissensions se multiplient, notamment entre Paris et Berlin. Quelle en est la raison ? Philippe Moreau-Defarges spécialiste des questions économiques à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) commente la situation.

ARCHIV - Die Illustration vom 2. Juni 2007, aufgenommen in London, zeigt britische Lebensmittel mit der "Ampelkennzeichnung" fuer die enthaltenen Anteile von Zucker, Salz, gesaettigten Fettsaeuren, Fetten und Kalorien. Die Verbraucherschutzorganisation Foodwatch aegert sich ueber Aeusserungen von Bundesverbraucherministerin Ilse Aigner (CSU). Sie hatte erklaert, dass die umstrittene Lebensmittelkennzeichnung mit den Ampelfarben rot, gelb und gruen in der EU nicht vorgeschrieben werden soll. Foodwatch-Sprecher Martin Ruecker sagte der "Neuen Osnabruecker Zeitung" am Montag, 15. Maerz 2010, dies sei "eine unertraegliche Desinformationskampagne". Der Foodwatch-Sprecher betonte, dass die meisten Verbraucher fuer eine Ampel seien. "Rund 70 Prozent wollen eine farbliche Kennzeichnung." Bei einer Umfrage aus dem Ministerium von Aigner seien es sogar mehr als 80 Prozent gewesen. (AP Photo/Martin Cleaver, Archiv) ** zu APD5847 **
L'étiquetage en couleurs en Grande Bretagne ne sera pas appliquée en Europe.Image : AP

Pas d'étiquetage en couleurs

Il n'y aura pas d'étiquetage en vert, en jaune ou en rouge ! Le Parlement européen a rejeté cette semaine un système de code de couleurs multiples censé expliquer au client le contenu des aliments. La couleur verte, par exemple, indique une faible quantité de nutriments . Le projet n'a pas emballé l'eurodéputé allemande Renate Sommer, la rapporteuse du projet au parlement européen: « Prenons l'exemple du Coca Light : comme il est composé à base d'édulcorants et qu'il ne contient pas de sucre, il se verra donc attribuer une étiquette verte en ce qui concerne sa teneur en sucre. À l'inverse, un jus de pomme qui contient naturellement du sucre sera étiqueter de couleur rouge. »

Le modèle britannique

Pourtant au Royaume-Uni, ce système existe déjà et de nombreuses associations de consommateurs européennes voulaient que toute l'Europe adopte ce code. Il permettrait au consommateur d'opter pour une alimentation saine et donc aussi de lutter contre l'obésité. Alors pas de feux tricolores, mais les députés européens cherchent quand même à protéger et informer le consommateur : ils voudraient que l'origine géographique des produits alimentaires soit clairement indiquée par exemple sur la viande de volaille ou encore les produits laitiers. On aurait alors à chaque fois, "le beurre belge", "le poulet français" ou "le fromage frais allemand". Une forme de protectionnisme alimentaire soutenu par les conservateurs britanniques notamment mais pas au goût de tout le monde, Ni la commission, ni la rapporteuse du projet ne soutiennent cette proposition. Le Parlement tranchera en mai prochain.

Etiquetage nutritionnel

Finalement, les Eurodéputés ont décidé de rendre obligatoire un étiquetage nutritionnel unique des aliments et des boissons non alcoolisées. Ca veut dire que sur chaque paquet figureront les 5 nutriments essentiels du contenu. Les clients connaitront désormais les apports journaliers en glucides, en lipides, en acides gras et en sel contenus dans le produit qu'ils consomment. Un premier pas dans la transparence alimentaire mais on peut tout de même regretter elisabeth le système plus simple et plus parlant du code de couleur...

Arbeitslose Spanien Autor Hazel Healy, eine Korrespondentin in Spanien junge Arbeitslose in der Warteschlange Arbeitsagentur-Gebäude in Madrid 2009
Les enfants sont les victimes de la pauvreté et du chômage de leurs parents.Image : DW

Les enfants pauvres d'Europe

Vingt pour cent des européens pensent que les enfants sont particulièrement menacés par la pauvreté. Nous poursuivons notre série sur ce thème avec L'Espagne, un pays qui souffre particuliérement de la crise. Avec comme conséquence: l'appauvrissement de nombreux foyers. Les premiers touchés sont les enfants. 24% des moins de 16 ans vivent dans une situation de pauvreté et en risque d'exclusion sociale. Pour les travailleurs sociaux, il y a urgence. D'autant plus que les perspectives ne sont pas bonnes. Reportage à Madrid de Guillaume Bontoux...