Brésil, Éthiopie : les barrages ont mauvaise presse | PROGRAMME | DW | 28.08.2012
  1. Inhalt
  2. Navigation
  3. Weitere Inhalte
  4. Metanavigation
  5. Suche
  6. Choose from 30 Languages

PROGRAMME

Brésil, Éthiopie : les barrages ont mauvaise presse

Chantier stoppé à Belo Monte au Brésil, polémique autour d'un barrage sur le fleuve Omo en Éthiopie... Les projets d'infrastructures se heurtent à la résistance des populations locales et de la société civile.

Un tribunal brésilien a ordonné en août 2012 l'arrêt des travaux du barrage de Belo Monte, le troisième plus grand ouvrage de ce genre dans le monde. Pourquoi ? Le tribunal a estimé que les indiens de la région n'avaient pas été préalablement consultés. De plus en plus souvent, ce type de projet se heurte à des résistances. Arbitrer entre les besoins en infrastructures et les dégâts environnementaux et humains devient de plus en plus complexe. Charline Vasseur s'est penchée cette semaine sur la polémique qui entoure un barrage en construction en Éthiopie et une ligne électrique transfrontalière financée par la Banque mondiale.

La directrice exécutive du Programme alimentaire mondial, Ertharin Cousin, vient d'effectuer une visite de trois jours au Soudan et au Soudan du Sud. Cette région, où les conflits sont multiples, est un terrain d'action difficile pour le PAM. L'aide alimentaire se fait notamment par largage aérien, comme cela a été le cas ces derniers jours pour les réfugiés de l'État du Nil Supérieur, au Soudan du Sud. Plus généralement, les deux dernières années ont été marquées par de graves crises alimentaires sur le continent africain. L'Afrique est-elle condamnée à être une terre de famine, comme la dépeignent parfois les médias ? Pour répondre à cette question, l'invité de l'interview de la semaine est Mathieu Szeradzki, porte-parole du Programme alimentaire mondial.

Brésil, Éthiopie : les barrages ont mauvaise presse

Mise à jour le 31.08.2012 : La Cour suprême du Brésil a annoncé lundi 27 août avoir autorisé la reprise des travaux du barrage de Belo Monte. La Cour a donné raison à l'avocat général Luis Inacio Adams qui représentait les intérêts de l'État brésilien. Il avait affirmé que l'arrêt des travaux entraînerait des "dommages notables et irréparables du patrimoine public, de l'administration, de l'économie et de la politique énergétique brésilienne".

Archives