La vente en kiosque, les abonnements et la publicité constituent les principales sources de financement des médias en Afrique. S’y ajoutent des financements anonymes et l’aide de l’Etat à la presse, qui est de loin insuffisante.
Par définition, l’aide de l’Etat à la presse désigne "tout soutien économique ou financier organisé par la puissance publique et destiné aux entreprises, afin de faciliter la gestion des médias, d’assurer le cas échéant leur survie, au nom du pluralisme des organes et des activités de communication", comme l'écrit Mor Faye. Dans "Bilan et perspectives de l'aide de l'État à la presse au Sénégal", il affirme que "généralement, on distingue trois systèmes d’aides : les aides directes, les aides indirectes et les aides mixtes."
Au cours de ce débat, Eric Topona se penche avec ses invités sur les raisons de la santé précaire des entreprises de presse, avant de proposer des pistes de solutions pouvant leur permettre de reprendre leur élan.
Voici les trois invités :
- Alassane Samba Diop, directeur de Iradio et Itv du Groupe Emedia Invest Sénégal et Bés-Bi .
- Venance Konan, journaliste, écrivain et homme de médias ivoirien. Il a été pendant 10 ans directeur général du quotidien gouvernemental Fraternité Matin. Depuis septembre 2021, Venance Konan est le président du conseil d’administration de la Société ivoirienne de télédiffusion (IDT).
- Haman Mana, journaliste, éditorialiste et entrepreneur de la presse écrite. Il est le fondateur du quotidien Le Jour et de la maison d’édition Les Éditions du Schabel.
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