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Après la démission d'un ministre, réaction du PDG gabonais

Fréjus Quenum6 septembre 2016

C'est une première défection de haut niveau dans l'entourage d'Ali Bongo, après sa réélection annoncée mais contestée. Le ministre de la Justice Séraphin Moundounga démissionne et quitte le parti présidentiel, le PDG.

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Des supporteurs d'Ali Bongo lors de la campagne électorale (13.08.2016)
Des supporteurs d'Ali Bongo lors de la campagne électorale (13.08.2016)Image : Getty Images/AFP/S. Jordan

Les revendications du ministre démissionnaire ressemblent étrangement à celles de l'opposant Jean Ping. Séraphin Moundounga réclame en effet « le recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote et procès-verbal par procès-verbal ».

Écoutez la réaction de Faustin Boukoubi, Secrétaire Général du parti au pouvoir, le Parti Démocratique Gabonais

Pour sa part, l'opposant Jean Ping n'a toujours pas annoncé son intention de déposer un recours devant la cour constitutionnelle, alors que la date limite pour ce dépôt est jeudi. Celui qui s'est déclaré « président élu » a en revanche appelé mardi les Gabonais à « résister par le blocage économique du pays » en lançant un appel à une grève générale.

Jean Ping s'est auto-proclammé président du Gabon
Jean Ping s'est auto-proclammé président du GabonImage : Reuters/E.W. Obangome

Le Premier ministre francais Manuel Valls a suggéré mardi matin un recompte des résultats. La France qui a aussi exprimé son inquiétude quant au sort d'une quinzaine de ressortissants ou binationaux dont elle est sans nouvelles depuis le début de la crise post-électorale. Un collaborateur du ministre de l'intérieur a déclaré que plusieurs dizaines de personnes ont été libérées.