1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Vingt-septième sommet de la SADC: le casse-tête zimbabwéen

Emmanuel Rushingabigwi16 août 2007

Le 27 ème sommet annuel des Chefs d’Etat de la Communauté de Développement Economique de l’Afrique Australe, la SADC, poursuit ses travaux à Lusaka en Zambie. La situation au Zimbabwé devrait occuper une place importante dans les débats.

https://p.dw.com/p/C2bs
Robert Mugabe, Président du Zimbabwé
Robert Mugabe, Président du ZimbabwéImage : AP

C’est au cours de ce sommet que le Président sud africain Thabo Mbeki, chargé par ses pairs de tenter un rapprochement entre le Président Robert Mugabe et l’opposition, doit présenter son rapport de médiateur. Les organisations de la société civile et l’opposition zimbabwéenne, espèrent qu’après avoir évalué la situation, les chefs d’Etats de la SADC, adopteront une attitude plus ferme envers leur collègue de Harare. Pour les spécialistes de la région, il s’agit d’un voeu pieu. Cheryl Hendricks est spécialiste des politiques Africaines en matière de bonne gouvernance À l’ISS, Institut d’Etudes de Sécurité, basé à Prétoria en Afrique du Sud.

“Je ne crois pas que la SADC puisse changer radicalement sa position à propos du Zimbabwé. Tout ce que la SADC peut faire, c’est de poursuivre son effort sur le plan diplomatique. Médiation et négociation c’est tout ce qu’ils peuvent faire. L’option militaire n’est pas envisageable dans le cas du Zimbabwé. Donc, tout ce que nous pouvons espérer, c’est une déclaration sur la progression des négociations et sur les projets pour l’avenir.”

Et pourquoi les Chefs d’Etat de la SADC privilégient-ils l’option de la souplesse dans le dossier Zimbabwé? Cheryl Hendricks.

“Le fonctionnement de la SADC est essentiellement basé sur le principe de non ingérence. Par conséquent la SADC ne peut encourrager une intervention extérieure au Zimbabwé. Elle va plutôt encourrager des réformes électorales, afin que les élections prévues l’année prochaine, se déroulent dans des conditions acceptables.”

L’opposition et la Société Civile zimbabwéenne demandent notamment une constitution qui supprime la répression des militants , des avocats et des journalistes.