Bientôt une date pour la présidentielle en RDC?
24 avril 2017Selon le président de la CENI, plus de 45 millions d'électeurs seront enrôlés d'ici au 31 juillet 2017.
Dans un entretien avec la presse à Kinshasa, Corneille Nangaa président de la commission électorale nationale indépendante annonce le début de l'enrôlement des électeurs pour cette semaine dans les 11 de 13 dernières provinces restantes.
"La date de la présidentielle sera connue après la publication du calendrier, mais entre temps, nous faisons ce qu'il faut faire pour qu'on arrive à ces élections. Ce qu'il faut faire, c'est ce que nous sommes en train de poursuivre avec l'enrôlement des électeurs. Et l'opération se fait plutôt bien. Nous avons atteint plus ou moins 22 millions 300 000 électeurs, ce qui nous amène à poursuivre l'opération dans le reste du territoire."
Corneille Nangaa n'a pas précisé la date de la publication du calendrier lui-même.
Les provinces du Kasaï connaissent un climat d'insécurité, liée aux affrontements entre les forces de l'ordre et les miliciens se réclamant du défunt chef coutumier Kamuina Nsapu. Pour des raisons de sécurité, a dit le président de la CENI, les provinces du Kasaï et du Kasaï-Central devront, elles, attendre un peu avant de commencer leur enrôlement d'électeurs :
"Nous faisons des efforts pour que la situation se normalise. Nous déplorons aujourd'hui la mort de notre chef d'antenne décapité et nous espérons que cette situation va se stabiliser avec la paix et c'est l'occasion pour moi d'en appeler à la population de se mobiliser pour l'enrôlement des électeurs. C'est cet enrôlement qui nous permettra de passer au scrutin."
Selon Corneille Nangaa, la CENI travaille dans l'optique d'organiser les élections en 2017. Il interpelle toutefois les acteurs politiques à s'activer pour mettre en œuvre l'accord du 31 décembre.
Par ailleurs la RDC commémore ce lundi la journée nationale de la démocratie. Cela fait vingt-sept ans que le maréchal Mobutu annonçait l'ouverture de son pays au multipartisme, mais 27 ans après, les Congolais ont des avis partagés sur la réalité de cette démocratie.