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Un passé fasciste qui n'en finit pas

15 mai 2008

Dans une Europe toujours malade de ses nationalismes, nous nous intéressons à la persistance des mouvements d’extrême-droite dans deux pays qui ont illustré il y a soixante la barbarie fasciste : l’Allemagne et l’Italie.

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Image : AP

En Allemagne, les agressions racistes sont en hausse de plus de 5%. C’est le chiffre livré récemment pour l’année 2007 par les services de renseignement fédéraux.

Berlin, avec sa scène alternative et ses quartiers cosmopolites, n’échappe pas à ce genre d’agressions. Environ 150 cas de violences racistes y sont recensés chaque année. En toile fond de ce tableau peu réjouissant, le débat brûlant sur l’interdiction du NPD, le parti le plus radical de l’extrême-droite et repère pour de nombreux néo-nazis.

Un reportage de Julien Mechaussie de la Deutsche Welle.

Le fascisme italien décomplexé

L’histoire de l’Italie de l’après guerre a été marquée par les affrontements idéologiques très forts entre fascistes et communistes. Une rhétorique qui s’est atténuée au fil des années, mais qui reste ancrée dans la réalité en 2008.

Au cours de la campagne électorale des dernières législatives, Berlusconi et ses alliés n’ont pas manqué de fustiger la gauche, en lui rappelant son passé communiste. La gauche, quant à elle s’est emparée du passé néofasciste de figures politiques dans une tentative de les diaboliser.

Le maire nouvellement élu de Rome, ex néofasciste du MSI, porte encore aujourd’hui une croix celtique a son cou. Pendant la campagne Umberto Bossi, désormais ministre du gouvernement Berlusconi avait menacé de marcher sur Rome avec des fusils. Et il n’est pas rare de trouver dans des bars des bouteilles de vin dont l’étiquette arbore la figure de Mussolini.

Mais en Italie, cela passe presque inaperçu.

Reportage à Rome de Mathilde Auvillain sur le regard que portent les Italiens sur leur passé fasciste.