Un nouvel axe Paris-Londres pour l’Europe ?
28 mars 2008Cette nouvelle « entente amicale » comme l’a appelé le président Sarkozy aura-t-elle des conséquences sur les jeux d’alliances au sein de l’Union européenne ?
Il faut bien dire que Nicolas Sarkozy et Gordon Brown ont plus en commun que leurs prédécesseurs. L'admiration du premier pour le monde anglo-saxon trouve un écho très positif Outre-manche. Comme il l’a annoncé aux parlementaires britannique, le président Sarkozy veut rapprocher le Royaume-Uni de la France, mais aussi de l'Europe. Le président français s’est pourtant vigoureusement défendu de vouloir s’éloigner de son partenaire allemand, soutenant que ces amitiés allaient dans le même sens. Il a également rappelé sa volonté de remettre l'Hexagone au cœur de l'Otan, tout en invitant chaleureusement Londres à participer au projet défense européenne, chère au président français. En ouvrant une nouvelle voix de dialogue avec Londres, Paris inaugure un jeu d'alliances pragmatiques qui diminue l’importance du couple historique formé avec Berlin.
Bruxelles fait tout un fromage de la mozzarella italienne
La contamination de la mozzarella italienne à la dioxine laisse planer la menace d’une nouvelle psychose alimentaire en Europe. La Commission a jugé insuffisantes les mesures prises par Rome et se réserve le droit d’imposer un embargo.
Un de ses produits les plus emblématiques est menacé d’embargo en Europe et dans le monde. Un taux de dioxine légèrement supérieur à la normale a été détecté dans le lait de certaines bufflonnes qui sert à la fabrication de la "mozzarella di bufala" comme on dit en Italie : une appellation d’origine contrôlée produite majoritairement en Campanie, la région de Naples. Le Japon et la Corée ont stoppé toutes leurs importations de mozzarella, et la Commission européenne s’est déclarée insatisfaite des explications fournies par le gouvernement italien. Le point de notre correspondante à Rome, Mathilde Auvillain.
À Londres, l’art contemporain vu par les martiens
La galerie d’art du Barbican propose de porter un regard neuf et décalé sur l’art contemporain. Et pour cela, elle invite le visiteur à se mettre dans la peau d’un martien. Les œuvres d’art exposées sont bien sûr produites par des humains, comme Andy Warhol notamment, mais sont commentées par des « martiens ». Un reportage à Londres de Anne Glémarec.