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Un entretien très attendu sur la Syrie

Antoine Mouteau12 septembre 2013

Les ministres américain et russe des Affaires étrangères sont à Genève, en Suisse, pour une rencontre bilatérale. Ensemble, ils doivent discuter des modalités du démantèlement de l'arsenal chimique syrien.

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Russia's Foreign Minister Sergey Lavrov arrives at a hotel before talks on Syria with U.S. Secretary of State John Kerry in Geneva September 12, 2013. Kerry flew into Geneva on Thursday to hear Russia's plans to disarm Syria of its chemical weapons and avert U.S.-led military strikes, an initiative that has transformed diplomacy in the two-and-a-half year old civil war. REUTERS/Ruben Sprich (SWITZERLAND - Tags: POLITICS)
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors de son arrivée à Genève le 12 septembre 2013Image : Reuters

Les Etats-Unis attendent avec beaucoup d'intérêt le compte-rendu de l'entretien entre le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et leur propre chef de la diplomatie, le Secrétaire d'Etat John Kerry. Le président Barack Obama a dit espérer que ces pouparlers américano-russes apporteront des résultats concrets. Quelque temps avant l'arrivée de John Kerry, Washington a d'abord appelé le régime de Bachar al-Assad à déclarer, le plus rapidement possible, la taille et les spécificités de son arsenal chimique.

Mais les Etats-Unis vont devoir être convaincants. Pour rencontrer son homologue russe, John Kerry est arrivé à Genève accompagné de nombreux experts. Même si les Russes sont à l'origine de la proposition de sécuriser et détruire l'arsenal syrien, Moscou et Washington sont bien loin de s'être mis au diapason sur le dossier syrien. Contrairement aux Etats-Unis et à de nombreux pays occidentaux, le Kremlin, dernier grand allié de Bachar al-Assad, impute toujours l'attaque du 21 août aux rebelles syriens, et non au régime de Damas.

Pour l'instant, le régime syrien a officiellement accepté le plan de Moscou mais Bachar al-Assad l'a dit aujourd'hui dans une interview accordée à la télévision russe : si les Etats-Unis veulent que la Syrie remplisse les conditions de l'initiative russe sur ses armes chimiques, ils doivent cesser leurs menaces. Le président syrien a à nouveau accusé Washington d'aider les rebelles syriens.

Bachar al-Assad a tout de même indiqué que la Syrie commencerait à transmettre des informations sur son arsenal chimique un mois après son adhésion à la convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques. En attendant, la Syrie a déposé sa demande d'adhésion auprès de l'Onu à New York.