Un budget douloureux
24 juin 2010Le bain de sang, voilà comment les journaux britanniques titraient sur la réforme du budget présentée mercredi par le ministre des finances britannique George Osborne. Tout le monde va devoir épargner, y compris la reine avec un gel de sa liste civile, c'est à dire de ses dépenses. Augmentation de la TVA, mise en place d’une taxe sur les banques, réduction des dépenses de l’état d’environ 25% au cours des cinq années à venir…tout y passe. L’objectif du chancelier de l’échiquier est de ramener le déficit actuel de 11% à un niveau proche de zéro en cinq ans. « Ce budget d’urgence , a-t-il déclaré, s’attaque de manière décisive aux dettes record de notre pays. Il paye pour le passé et il planifie pour le futur. Il soutient une forte volonté de reprise. Il récompense le travail et protège les plus faibles de notre société. Oui il est sévère mais juste… »
Certains saluent le courage du nouveau gouvernement britannique, d’autres au contraire craignent que cette sévérité budgétaire ne mette en péril la reprise de l’économie britannique qui sort de sa pire récession depuis la seconde guerre mondiale