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Soulagement général et mise en garde

2 mai 2011

En Allemagne, après l'annonce de la mort de Ben Laden, la chancelière Angela Merkel et son ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle ont néanmoins appelé à la vigilance.

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Aussenminister und Vizekanzler Guido Westerwelle (FDP) gibt am Montag (02.05.11) in Berlin in der FDP-Zentrale ein Pressestatement zum Tod von Osama Bin Laden ab. Nach dem Tod von Osama Bin Laden warnt Westerwelle vor Vergeltungsschlaegen. Der Kampf gegen den Terrorismus sei mit Bin Ladens Tod nicht vorbei. "Wir muessen weiter wachsam sein", sagte der FDP-Politiker am Montag in Berlin. Er koenne nicht ausschliessen, das es zu Vergeltungsschlaegen komme. Eine wehrhafte Demokratie sei deshalb umso wichtiger. (zu dapd-Text) Foto: Axel Schmidt/dapd
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle met en garde contre des actions terroristesImage : dapd

L'annonce de la disparition du top terroriste Oussama Ben Laden a évidemment pris par surprise les responsables politiques. Le ministre des Affaires étrangères allemand Guido Westerwelle a réuni d'urgence une conférence de presse pour exprimer sa satisfaction : « Cet homme a causé la mort de milliers d'innocents. L'annonce que l'on a stoppé les agissements de ce terroriste est une bonne nouvelle pour tous les hommes épris de paix et de liberté dans le monde. »

A Pakistani soldier stands near a compound where it is believed al-Qaida leader Osama bin Laden lived in Abbottabad, Pakistan on Monday, May 2, 2011. Bin Laden, the glowering mastermind behind the Sept. 11, 2001, terror attacks that killed thousands of people was slain in his luxury hideout in Pakistan early Monday in a firefight with U.S. forces, ending a manhunt that spanned a frustrating decade.(Foto:Anjum Naveed/AP/dapd)
La maison luxueuse où vivait Oussama Ben Laden était située à Abbottabad, en plein PakistanImage : dapd

La chancelière Angela Merkel, qui a appelé à la vigilance - un attentat terroriste vient d'être justement déjoué en Allemagne - a de son côté exprimé son "soulagement" lors d'un entretien téléphonique avec Barack Obama.

Pas de triomphalisme

La tonalité est identique dans la plupart des capitales. De Paris à Londres en passant par Israël, partout c'est le soulagement, mais aussi la volonté de maintenir la pression sur les terroristes. Le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Ghassan Khatib, se félicite lui-aussi que l'on soit débarrassé de Ben Laden, mais il ajoute : « Ce qui compte, c'est de vaincre les discours et les méthodes violentes créés et promus par Ben Laden et d'autres à travers le monde. »

Même son de cloche du côté des Frères musulmans, qui estiment que maintenant, « le moment est venu pour Obama de retirer ses troupes d'Afghanistan ». Au parlement européen, les réactions sont plus nuancées. Le président conservateur, Jerzy Buzek, s'est félicité de la mort de Ben Laden, mais la présidente de la sous-commission des droits de l'Homme, une député écologiste finlandaise, a estimé elle « qu'il aurait été beaucoup mieux s'il avait été traduit vivant en justice ».

Quant au chef du groupe socialiste, l'Allemand Martin Schulz, il met en garde contre un "triomphalisme innapproprié". Les Taliban pakistanais, alliés à Al-Qaïda, ont d'ailleurs juré de venger Ben Laden...

Auteur : Elisabeth Cadot
Edition : Jean-Michel Bos