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Signature à Prague du nouveau traité START

8 avril 2010

Le président américain Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev ont paraphé le texte sur la réduction des armements atomiques, fruit de longs mois de négociations.

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Barack Obama et Dmitri Medvedev au château de PragueImage : AP

La ville de Prague n'a pas été choisie par hasard. C'est là que le président américain a prononcé l'an dernier un discours annonçant un monde sans armes nucléaires. Et depuis, il multiplie les actes en ce sens. Avec notamment l'accord téléphonique intervenu fin mars avec Dmitri Medvedev sur ce nouveau traité qui prévoit une réduction du nombre de leurs ogives nucléaires de 2200 à 1550. Le nombre de lanceurs est quant à lui divisé par 2 et passe à 800. Des contrôles mutuels font également partie des clauses de l'accord. Le nouveau traité a une durée de vie de 10 ans et il succède à Start 2 qui a expiré au mois de décembre. Et pour Barack Obama, c'est un signal fort lancé aux pays du monde entier:

Symbolbild Atomwaffen Verhandlungen USA Russland
Un missile russe de type "totchka"Image : AP
Barack Obama spricht in Prag über atomare Abrüstung
Le président américain lors de son discours à Prague le 5 avril 2009Image : AP

« Nous multiplions les efforts internationaux pour que cesse la propagation de ces armes. Nous encourageons les autres nations à prendre conscience de leur responsabilité dans ce domaine. »

Le président américain vient par ailleurs de dévoiler sa nouvelle stratégie nucléaire et il organise un sommet sur le sujet les 12 et 13 avril prochains pour montrer l'exemple. Mais dans tout cela, c'est l'Iran qui est implicitement visé, comme l'explique Wayne Merry, du Conseil américain pour les affaires étrangères :

Iran Atom Präsident Mahmud Ahmadinedschad
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad défend son programme nucléaireImage : AP

« Par cet accord, Obama cherche à atteindre 2 choses, d'abord un nouveau départ dans les relations avec Moscou. Il veut aussi faire pression, avec les Etats qui participent à la conférence sur la sécurité nucléaire ce mois-ci ou à la conférence sur la non-prolifération des armes atomiques au mois de mai, sur le Conseil de sécurité de l'ONU. Celui-ci doit prendre des sanctions contre l'Iran pour qu'il arrête de développer les armes nucléaires. »

La Russie, qui a jusqu'ici souvent soutenu la République islamique au sein du Conseil de sécurité, va désormais dans le sens des Etats-Unis. Seule la Chine fait encore blocage pour l'adoption de nouvelles sanctions.

Auteur: Audrey Parmentier/Miodrag Soric
Edition: Sandrine Blanchard