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100 jours de détention de Khalifa Sall

Lamine Ba Mamadou
14 juin 2017

Les partisans du maire de Dakar, détenu depuis le 7 mars pour détournement présumé de fonds, ont organisé une série de manifestations dans le pays avec pour objectif d'obtenir sa libération.

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Senegal Transparent für die Freilassung Khalifa Salls
Image : DW/M. Lamine Ba

'Nous voulons la libération du maire' - MP3-Stereo

Devant les locaux de la mairie de Dakar et dans certaines artères, des jeunes distribuent des tracts. Affiches et banderoles décorent certains murs de la capitale sénégalaise

Dr Rose Wardini, première adjointe au maire de Dakar, explique l'objectif de ces activités:

"Ce qui motive ces activités c’est d’abord la libération du Maire. Vous savez, depuis qu’il est en détention à la Maison d’Arrêt de Reubeuss, nous avions décidé de nous rencontrer chaque mois, une fois dans la semaine. Puisque ce mercredi d’aujourd’hui correspond au centième jour de sa détention à Reubeuss, nous nous sommes dit que nous allons marquer cette journée par un grand rassemblement au niveau de la ville de Dakar."

Militants et sympathisants ont massivement répondu à cet appel. Comme à Dakar, ces rassemblements ont lieu dans huit autres villes du Sénégal. Objectif : envoyer un message au pouvoir en place. Bira Kane Ndiaye est le Directeur de Cabinet de Khalifa Sall :

"C’est un message d’attention que nous lançons et dire encore une fois à l’Etat, au pouvoir, que les citoyens de Dakar, lui réaffirment leur engagement, leur soutien indéfectible et qu’ils l’accompagneront dans tout ce qu’il a orienté en termes d’actions politiques".  

Mme Wardini abonde dans le même sens. Elle interpelle la justice sénégalaise :

"Il était avec deux percepteurs qui ont eu à bénéficier du contrôle judiciaire. Je ne vois pas pourquoi le maire de Dakar ne peut pas en bénéficier. C’est le Maire de la Capitale du Sénégal. Il aurait pu lui donner ce contrôle judiciaire et l’appeler quand ils le voudront, le juger le moment venu". 

Les avocats de Khalifa Sall annoncent la reprise du combat devant les tribunaux, après le Ramadan. Ses partisans et sympathisants aussi promettent de continuer à s’investir pour sa libération.

 

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