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Retour des infirmières bulgares - Afghanistan - Inondations

Aude Gensbittel25 juillet 2007

De nombreux journaux allemands reviennent aujourd’hui sur la libération des infirmières et du médecin bulgares, après huit ans de prison en Libye et dont le retour hier à Sofia a été célébré dans toute l’Europe. Par ailleurs, l’engagement allemand en Afghanistan est l’objet d’un nouveau débat face aux prises d’otages et aux violences qui sévissent dans le pays. Autre thème évoqué : les inondations en Grande-Bretagne.

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Graves inondations en Grande-Bretagne
Graves inondations en Grande-BretagneImage : AP

La Süddeutsche Zeitung estime que le dictateur libyen tenait surtout à se débarrasser d’un résidu d’une époque révolue. Les infirmières et le médecin ne représentaient rien d’autre pour lui. En 1999, lorsque le dirigeant impulsif avait inventé ces reproches bizarres contre le personnel médical bulgare pour faire face à la vague de contamination au sida à l’hôpital de Bengasi, il voyait encore à l’œuvre partout dans le pays des « conspirateurs sionistes et occidentaux ». Mais aujourd’hui, Mouammar Kadhafi aimerait bien être traité d’égal à égal par cet occident « conspirateur ».

« Récompense d’un escroc » titre die Welt, pour qui les jolies photos de presse et la joie à la libération des ressortissants bulgares ne doivent pas cacher ce qui s’est réellement passé : la Libye a pris en otage des personnes qui étaient venues dans le pays pour apporter leur aide et s’en est servi pour faire du chantage à l’Union Européenne.

Die Welt qui se penche aussi sur la situation en Afghanistan. Jusqu’à présent la politique allemande ne s’est pas laissée impressionner par les taliban et a toujours refusé d’abandonner son engagement en Afghanistan, écrit le journal. La population a elle plus de mal à accepter cette mission et cela empire avec chaque prise d’otage et chaque attaque sur des soldats allemands. Mais si cette intervention est si impopulaire, c’est sans doute parce que sa nature est mal comprise. Il ne s’agit pas seulement une mission altruiste, pour creuser des puits et construire des écoles. Tout cela ne sont que des effets secondaires d’une intervention militaire qui répond d’abord aux motivations égoïstes de l’occident. Car un Afghanistan duquel l’Otan se retirerait ne retomberait pas seulement aux mains des taliban, il redeviendrait un lieu idéal pour l’entraînement des terroristes islamistes.

Enfin la Tageszeitung revient sur les inondations en Grande-Bretagne. Une catastrophe contre laquelle on aurait pu faire quelque chose, selon le quotidien, car elle était prévisible. Il y a trois ans, le gouvernement lui-même avait mis en garde contre le manque de coordination entre les compagnies privées de distribution d’eau, les communes et les autorités environnementales. Conclusion : impossible de mesurer les risques, en l’absence d’un responsable unique.