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Qui va succéder à Samy Badibanga ?

5 avril 2017

Lors de son adresse à la nation ce mercredi, le président Joseph Kabila a annoncé la nomination dans les 48 heures d'un nouveau Premier ministre. Quelques noms circulent déjà sur Internet.

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Kinshasa Samy Badibanga Pressekonferenz
Image : Reuters/K.Katombe

Attendue depuis la signature de l’accord politique global du 31 décembre 2016, la nomination d’un Premier ministre de transition est l’un des points de crispation entre la majorité présidentielle et l’opposition démocratique. Selon les termes de cet accord chapeauté par les évêques catholiques, lesquels se sont retirés du processus de réconciliation, ce Premier ministre devrait être issu du "Rassemblement". C’est pourquoi, lors de son adresse à la nation, Joseph Kabila a invité les responsables de la plate-forme de l’opposition créée par l'opposant défunt Étienne Tshisekedi, " à surmonter leurs querelles intestines" et à lui présenter "une liste de trois candidats" au poste de Premier ministre. Or, jusque là, le principal regroupement de l’opposition politique a toujours refusé de communiquer cette liste. Car elle a déjà désigné Félix Tshisekedi, son nouveau président.

Depuis le décès en février dernier d'Etienne Tshisekedi, l'unité du "Rassemblement" a volé en éclat.
Depuis le décès en février dernier d'Etienne Tshisekedi, l'unité du "Rassemblement" a volé en éclat.Image : picture-alliance/dpa

Selon le site en ligne "actualité.CD", une dissidence du "Rassemblement", menée par Joseph Olenghankoy, aurait pour sa part déjà déposé une liste de cinq noms auprès du président Joseph Kabila en vue de la nomination du Premier ministre. On y retrouve  plusieurs cadres dissidents de l’UDPS, entre autres, deux collaborateurs d’Étienne Tshisekedi : Bruno Tshibala et Valentin Mubake. Ce dernier est l'un des plus anciens membres de l'UDPS, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social. Il a été exclu ce mercredi du parti pour avoir rencontré Joseph Kabila la veille, sans l’accord du bureau politique national.

Dans cette liste figureraient aussi Félix Tshisekedi lui-même, en sa qualité de président du "Rassemblement", ou encore Raphaël Katebe, président de l’Union des libéraux démocrates (ULD). Frère de Moïse Katumbi, il a lui aussi été radié de l’Alternance pour la République (AR), un parti membre du Rassemblement, et déchu en même temps de ses fonctions de représentant auprès du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement en mars dernier. Sans oublier Roger Lumbala : le président du Rassemblement des Congolais pour la Démocratie Nationaliste (RCDN), est rentré à Kinshasa le 15 janvier 2017 après un exil à Paris. Un retour facilité par la signature de l’accord politique Global du 31 décembre 2016.

 

Photo de Eric Topona Mocnga
Eric Topona Journaliste au programme francophone de la Deutsche WelleETopona