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RDC, le plus dur reste à faire

Saleh Mwanamilongo
2 janvier 2017

En RDC, un compromis politique a été signé par la majorité au pouvoir et l'opposition après trois semaines de négociations laborieuses sous la médiation de l'Eglise catholique. Mais le plus dur reste à faire.

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Kongo Valentin Mubake unterzeichnet Abkommen zwischen Opposition und der Regierung unter Präsident Kabila
Image : REUTERS/R. Carrubba

Le diable se cache dans les détails de l'accord - MP3-Stereo

Malgré l'optimisme, tout le monde est d'avis que le plus dur reste à venir pour l'organisation des élections dans le délais convenus. Pour l'opposant Vital Kamerhe, la responsabilité de chaque composante signataire de l'accord sera bien définie dès le début de la semaine : "Nous aurons un arrangement particulier qui va non seulement reprendre le chronogramme mais qui va aussi montrer les responsabilités de toutes les composantes qui ont pris part à ces pourparlers."

Un texte qui ne fait pas l'unanimité

La majorité présidentielle qui annonce avoir signé l'accord sous réserve faute d'inclusivité, insiste sur le réalisme du chronogramme pour les échéances électorales. Le MLC, le front pour le respect de la constitution et certains partis signataires de l'accord du 18 octobre ont refusé de signer le nouvel accord. Mgr Marcel Utembi, président de la Cenco a exhorté les signataires à privilégier les intérêts de la population : "une chose est de disposer d'un accord politique. Sa mise en oeuvre en est une autre. La Cenco invite toutes les parties au sens des responsabilités, en vue d'exécuter  les résolution de cet accord dans un esprit patriotique en plaçant l'intérêt supérieur de la nation au coeur de leurs préoccupations. 

Ce qui est prévu

Dans cet accord, les parties ont convenu que le président Joseph Kabila resterait en fonction jusqu'à l'installation de son successeur. Le premier ministre issu du Rassemblement de l'opposition sera nommé par le président de la République et la mise en place d'un Conseil national de transition placé sous la direction du Rassemblement. Le texte souligne qu'aucune modification ni changement de Constitution ne devrait intervenir pendant la transition. Selon le président de la Cenco, cet accord permet au moins "d'éviter au pays le chaos".