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En RDC, l'accord politique se meurt à petit feu

Fiacre Ndayiragije
12 juillet 2017

La coalition de l’opposition - le Rassemblement - dirigée par Félix Tshisekedi appelle à une courte transition sans Joseph Kabila en cas d’absence des élections cette année.

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DR Kongo Präsident Kabila einigt sich mit Opposition Felix Tshisekedi
Image : Reuters/K. Katombe

L'inquiétude grandit en RDC sur un possible effondrement de l'accord politique suite aux propos du chef de la commission électorale qui a déclaré que les élections générales n'auraient probablement pas lieu cette année. La commission évoque des obstacles liés aux problèmes matériels qui, selon elle, bloquent le processus en cours depuis fin août dernier. Enfin, la CENI met en avant des problèmes techniques pour justifier le report, après avoir évoqué  - il y a quelques mois - des problèmes financiers.

DR Kongo Präsident Kabila einigt sich mit Opposition
L'accord politique avait été signé sous l'égide de l'Église catholiqueImage : Getty Images/AFP/J. D. Kannah

Mise en garde de l'opposition

La coalition de l’opposition - le Rassemblement - dirigée par Félix Tshisekedi appelle à une courte transition sans Joseph Kabila en cas d’absence des élections cette année. Dans un communiqué rendu public, le Rassemblement dénonce une fuite en avant du régime de Kinshasa. L'opposition n’entend pas cautionner : " la démarche de confiscation de la liberté des Congolais de se choisir leurs dirigeants".  
La coalition de l’opposition qui accuse le président Kabila d’être l’initiateur de cette «déclaration de guerre au peuple congolais», indique par ailleurs que le président de la commission électorale Corneille Nangaa sera «personnellement tenu pour responsable» du «décalage dans l’organisation des élections qui doivent se tenir à la fin de cette année».

Les menaces de Washington et Bruxelles 

Les Etats-Unis et l'Union européenne qui ont imposé des sanctions contre plusieurs responsables proches du président Kabila pour les retards dans l'organisation des élections et les violations des droits de l'homme, en particulier dans la région du Kasai, exigent de la commission électorale la publication "immédiate" d'un calendrier électoral. Il doit spécifier une date pour l'élection présidentielle censée mettre en place la première transition démocratique du pouvoir en RDC.