Dégel des relations américano-cubaines
22 mars 2016
"Le temps était venu ! relève la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Barack Obama est le premier président américain depuis 88 ans en visite officielle à Cuba, cette île toute proche du sud de la Floride. Croire qu'à La Havane, Obama pourrait accomplir un miracle pascal et persuader les dirigeants cubains de respecter les Droits de l'Homme à l'avenir, serait insensé. On verra si ce rapprochement amorcera, comme on l'espère, un changement – grâce aussi à des investissements et des touristes américains - et si, au moins à moyenne échéance, la démocratie en sortira renforcée. Avec ce voyage, Barack Obama a pris un pari dont l'issue dépendra de l‘ évolution politique et économique à Cuba – et, souligne la FAZ - "du Congrès à Washington, qui ne songe guère à lever l'embargo américain contre Cuba !"
"Cuba est un thème qui montre l'ambivalence de la présidence de Barack Obama", estime pour sa part le quotidien Der Neue Tag: "La Havane exige la restitution de Guantanamo. La base américaine dans le sud-est de l'île des Caraibes est devenu le symbole tragique des tortures infligées par des militaires américains et de leur mépris envers les droits de l'Homme."
Les Droits de l'Homme en Turquie
Un thème qui fait aussi l’objet de nombreux commentaires critiques dans la presse…C'est le cas par exemple du quotidien Neues Deutschland qui souligne :
"Chaque jour, l'Etat turc soigne un peu plus ses vieilles traditions répressives sur le plan politique intérieur; le meurtre est pour ainsi dire son passe-temps, affirme même l'éditorialiste. La période du rapprochement avec le parlementarisme occidental est bien révolue; de même la tolérance vis-à-vis d'une certaine diversité médiatique ou encore les tentatives de dialogue pour réduire l'explosivité de conflits ethnique. Tout cela doit être considéré comme un bref intermède dans l'histoire récente de la Turquie, intermède auquel a mis fin le dirigeant autocrate de la Nation !" conclut l'éditorialiste.