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Peine de mort : le mauvais élève soudanais

Carole Assignon10 avril 2013

L'organisation Amnesty International observe une tendance générale à l’abolition de la peine de mort dans le monde. Seuls 21 États ont procédé à des exécutions en 2012, dont quatre en Afrique.

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Dans l'Oregon, aux États-Unis
Dans l'Oregon, aux États-UnisImage : dapd

Le Soudan (au moins 19 exécutions), la Gambie (9), la Somalie (6) et le Botswana (2). Ce sont les quatre États africains où l'on a procédé à des exécutions en 2012.

C'est ce qui ressort du rapport publié ce mercredi 10 avril 2013 par l'organisation Amnesty International. Hors d'Afrique, 17 États ont mis en pratique la peine de mort. La Chine, qui ne communique pas de statistiques officielles en la matière, est considérée comme le pays où l'on exécute le plus de condamnés. Dans ce classement 2012, suivent : l'Iran (314 exécutions), l'Irak (129), l'Arabie Saoudite (79), les États-Unis (43) et le Yémen (28).

Infografik Todesstrafe weltweit Französisch

Globalement, Amnesty International relève que "le recours à la sentence capitale demeure l’apanage d’un petit groupe de pays isolés", mais regrette la reprise des exécutions en Inde, au Japon, au Pakistan et en Gambie.

En Afrique subsaharienne, la tendance est plutôt à l'abolition ou au moratoire. Mais le bilan 2012 est en hausse du fait du Soudan, où les condamnations et les exécutions ont nettement augmenté.

Dans l'interview ci-dessous, Anne Denis, responsable de la commission pour l’abolition de la peine de mort au sein d'Amnesty International, évoque ce cas particulier du Soudan, mais aussi la sensibilité des opinions publiques africaines face à ce thème de la peine capitale.

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