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Résistance au Burkina Faso contre le coup d'Etat

Richard T. / Carole A.18 septembre 2015

Les militaires au pouvoir empêchent les manifestations pour la restauration des autorités de la transition. Au niveau africain, une médiation tente d'éviter l'escalade au Burkina Faso.

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Le "Balai Citoyen", mouvement pro-démocratie tente de mobiliser contre le CND
Le "Balai Citoyen", mouvement pro-démocratie tente de mobiliser contre le CNDImage : Ahmed Ouoba/AFP/Getty Images

Le président de la transition, Michel Kafando a été remis en liberté vendredi selon la télévision nationale. Mais d'après des indiscrétions, il serait en résidence surveillée.

C'est dans ce contexte que le président en exercice de la CEDEAO, Macky Sall est arrivé à Ouagadougou. Après de brefs échanges à l'aéroport de la capitale burkinabè avec le président du Conseil National pour la Démocratie, le Général putschiste Gilbert Diendéré, Macky Sall a entamé des concertations. Au menu de cette visite, des rencontres, entre autres avec les leaders de la société civile et les acteurs politiques.

Exiger la fin du coup d'Etat

Macky Sall est le président en exercice de la Cedeao
Macky Sall est le président en exercice de la CedeaoImage : Getty Images/AFP/Seyllou

La CEDEAO entreprend une médiation difficile. Car la pression populaire se fait grande. La coincidence du coup d'Etat avec la remise espérée, jeudi 17 septembre 2015, d'un rapport d'autopsie des restes présumés de l'ex-président Thomas Sankara, fait croire à certains que le putsch était bel et bien préparé. L'enquête, dont les résultats étaient très attendus depuis l'exhumation des ossements fin mai, visait à lever le voile sur le mystère entourant les circonstances de la mort de Thomas Sankara.

Pour le président de l'Union pour la Renaissance, Parti Sankariste, Maître Bénéwendé Sankara, la médiation n'a qu'un rôle à jouer : demander le départ de Gilbert Diendéré dont le nom est aussi cité dans l'assassinat de Thomas Sankara.

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Les militaires du Conseil National de la Démocratie (CND) ont annoncé vendredi la réouverture des frontières terrestres et aériennes du Burkina Faso. Mais si le couvre-feu instauré a été plus ou moins respecté dans la capitale Ouagadougou, dans d'autres villes, notamment à Bobo Dioulasso, capitale économique du pays, des manifestants se sont rassemblés pour protester contre le putsch. A Fada-Ngourma dans l’est, les habitants restent également mobilisés.

Ci-dessous, les précisions de Carole Assignon !