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Quelles sont les chances des Républicains ?

Konstanze von Kotze30 août 2012

Aux Etats-Unis, Mitt Romney est l'adversaire désigné de Barack Obama. Les journaux allemands s'interrogent principalement sur les chances de cet ancien homme d'affaire multimillionnaire et de son colistier Paul Ryan.

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Image : AP

La palme de la Une revient à die tageszeitung qui a adapté l'affiche du célèbre film américain « Autant en emporte le vent » à l'actualité américaine du moment : Paul Ryan dans les bras de Mitt Romney, la plus belle romance du siècle. Une romance qui inquiète pourtant le journal. Certes les campagnes électorales polarisent toujours. Mais ces derniers mois, la campagne républicaine prend des accents haineux, racistes tout en étant dépourvue d'arguments.

La Frankfurter Allgemeine Zeitung note elle aussi que cette année en particulier, les adversaires ne se font pas de cadeaux. Les Républicains ont l'air relativement unis derrière leur candidat et son possible futur vice-président. Les compétences économiques de Mitt Romney font clairement sa force. En revanche, son capital sympathie est au ras des pâquerettes. Actuellement, les sondages prédisent une victoire de Barack Obama avec une courte avance. Mais l'élection ne se gagnera que le 6 novembre et, pour le moment, la seule chose que l'on peut affirmer c'est que la bataille sera plus corsée pour le candidat démocrate que lors de la précédente élection en 2008.

Pas faux, écrit Die Welt, mais il faut dire aussi que le duo Romney-Ryan ne remporte pas franchement les faveurs des militantes républicaines, sans parler des communautés afro-américaine et hispanique toujours acquises à Barack Obama. Dans un pays où la part de la population blanche recule continuellement, il parait difficile de remporter un scrutin présidentiel en visant exclusivement des électeurs masculins et blancs et ce même si le bilan économique de l'administration sortante est catastrophique.

Un partenaire difficile

La Süddeutsche Zeitung enfin s'intéresse au voyage d'Angela Merkel en Chine, un partenaire difficile. La chancelière allemande a besoin de la République populaire en ces temps de crises, mais elle sait aussi que le régime communiste n'est pas un gage pour la stabilité à long terme du pays. Le journal aimerait que Berlin se montre plus réaliste avec Pékin. Mais lorsque l'on veut discuter finances ou climat avec des géants tels que les États-Unis, la Russie ou la Chine, il faut le faire de concert avec l'Union européenne. Seule, l'Allemagne est trop faible.